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Paris joue avec le feu...Alger ne lâche pas Tripoli Echoroukonline
Une attitude qui risque de faire beaucoup de bruit! La France, vivement critiquée d’avoir déployé des soldats en Libye, a convoqué une réunion internationale sur la Libye à Paris en négligeant un pays qui devrait inéluctablement prendre part, en l’occurrence l’Algérie.
Ce pays qui continue jusque-là de déployer tant d’effort, compte tenu de son poids dans la région, en vue de parvenir à une solution à la crise libyenne qui n’a que trop duré.
En dépit de son implication dans la résolution de la crise, de son influence sur les tribus et les politiques de ce pays, Paris n’a pas visiblement pas jugé utile d’inviter l’Algérie à cette réunion internationale consacrée à la question libyenne, en préférant en revanche convier des pays lointains de la Libye, certes impliqués dans le dossier libyen (…), à l’image de la Turquie, le Qatar, les Emirats arabes unis (EAU) et la voisine l’Égypte.
Interrogé lundi par des journalistes sur la non-invitation de l’Algérie, un responsable du ministère français des affaires étrangères a refusé de répondre à la question faute d’informations.
En effet, cette démarche ne peut être interprétée que par l’intention de la France de priver l’Algérie de jouer un rôle dans la résolution de la crise libyenne, étant donné l’Algérie est considérée comme la pierre d’achoppement des plans français dans la région, notamment en Libye.
D’ailleurs, Alger s’est ouvertement opposé à Paris après avoir impliqué l’alliance atlantique (OTAN) dans l’intervention militaire en Libye.
Une attitude qui a été saluée finalement au vu des répercussions de cette action militaire sur l’Algérie, le Maghreb, le Sahel et le Sahara.
Ne voulant pas assister en spectateur à ce qui mijote à Paris à propos de la crise libyenne, les autorités algériennes ont agi le jour-même où se tient la réunion en invitant le président du conseil présidentiel du gouvernement de l’entente nationale de Libye, Fayez El Sarraj.
Lors de cette visite, le responsable libyen a eu des entretiens avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le ministre des Affaires maghrébines, de l’UA et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel ainsi que le ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui portant sur les « derniers développements de la situation et les efforts en cours dans le cadre du règlement politique de la crise en Libye », a rapporté l’APS.