Le chef de guerre de l'impérial socialisme n'a sans doute aucun scrupule. Après avoir lancé 7 guerres en 5 ans dans le sillage atlantiste : en Somalie (2012), au Mali (2013), en Centrafrique (2013), au Yémen (2014), en Syrie (2015), en Irak (2015) et en Libye (2016), il vient d'assumer, dans le livre des journalistes Fabrice Lhomme et Gérard Davet, intitulé "Un président ne devrait pas dire cela", les "assassinats ciblés" qu'il a organisés. C'est la première fois qu'un chef de guerre de la Vème République les assume aussi ouvertement et publiquement.
Après ses propos sur le caractère problématique de l'Islam en France, sa qualification de "lâcheté" envers la justice française dont il a un grand contrôle au travers de l'instrument du Parquet et après avoir armé les djihadistes en Syrie (dit "rebelles modérés") et avoir été mis en cause pour "crimes de guerre" en Syrie notamment au travers des bombardements intensifs de civils à Manbj et de soutien aux bombardements criminels de la coalition saoudo-étatsuno-israélienne au Yémen, le chef de guerre français est en train de montrer sa vraie nature que nous ne cessons de dénoncer depuis son arrivée au pouvoir. A un tel point que cet homme - qui est dans une recherche morbide de l'échec permanent - a vu sa majorité lancer une circulaire pour qu'il ne se représente pas. Son premier ministre Valls a déclaré récemment à son sujet, pour souligner le côté insouciant et masochiste du chef de guerre, - proie du complexe militaro-industriel atlantiste sans contrôle parlementaire - qu'il s'agissait d'un "suicide politique".
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