Après avoir installé Ouattara au pouvoir par les forces militaires françaises, la France soutient Ouattara au moment où celui-ci modifie la constitution. Valls, premier ministre français a assuré « La France est fière de l’appui qu’elle apporte à la Côte d’Ivoire à travers les instruments de la coopération ». Il a joint le geste à la parole en signant une convention visant à aider la justice ivoirienne et portant sur un montant de près de 41 milliards de francs CFA. Ce financement aurait pour objectif principal de contribuer à l’amélioration du système judiciaire et pénitentiaire de Côte d’Ivoire en sachant que la France n'a fait aucune pression pour que les forces de Ouattara soient jugés pour le génocide commis sur les Wê lorsque l'armée française a aidé les troupes de Ouattara à avancer puis reprendre Abidjan. Une justice sélective à la françafricaine. Valls se présente déjà en candidat françafricain à la présidentielle française et est prêt à endosser les crimes de la Françafrique pour l'intérêt suprême de la nation néocolonialiste. Une justice inéquitable sponsorisée par ceux qui ont porté au pouvoir par la guerre l'ami françafricain.
Renforcement de la justice en Côte d’Ivoire – Une convention de plus de 40 milliards signée avec la France
Par Connectionivoirienne
Une signature de convention de financement a eu lieu entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la république française le lundi 31 octobre à la primature en présence des premiers ministres Daniel Kablan Duncan de Côte d’Ivoire et Manuel Valls de France.
Elle porte sur un montant global de 40,6 milliards de FCFA. Cette enveloppe sera affectée au renforcement du secteur de la justice dans le cadre du volet justice du deuxième C2D (contrat désendettement développement). Selon une note d’information de la primature ivoirienne, ce financement a pour objectif principal de contribuer à l’amélioration du système judiciaire et pénitentiaire de Côte d’Ivoire. Cette convention prévoit trois composantes.
Pour la composante 1, c’est l’augmentation des capacités d’accueil des équipements du secteur. Notamment la construction d’infrastructures judiciaires et pénitentiaires. De façon plus simple la construction de nouveaux tribunaux et de nouvelles prisons dans le pays.
Quant à la composante 2 de ce projet, son exécution consistera à l’amélioration de l’efficacité du système judiciaire par la formation du personnel judiciaire. La composante 3, indique la note d’information, s’intéresse à l’amélioration des conditions des populations justiciables vulnérables, les mineurs et les détenus notamment.
Tour à tour et sous les cliquetis des chasseurs d’images, le ministre du budget et du portefeuille de l’Etat, Abdourahamane Cissé, le garde des sceaux, ministre de la Justice Sansan Kambilé, l’ambassadeur de France, Georges Serre, le directeur général de l’Agence française de développement (AFD), Rémy Rioux ont paraphé les documents.
Dans son discours Daniel Kablan Duncan a salué l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et la France. Il s’est réjoui des résultats en termes d’infrastructures déjà obtenues avec le premier C2D et déploré le fait que tous les axes de la coopération ivoiro-française ne soient pas encore pleinement exploités de sorte que la France a perdu sa place de premier investisseur en Côte d’Ivoire.
Manuel Valls a exprimé la détermination de la France à être un partenaire sûr de la Côte d’Ivoire. « La France est fière de l’appui qu’elle apporte à la Côte d’Ivoire à travers les instruments de la coopération », a dit M. Valls qui a dit croire en une coopération gagnant-gagnant.
Avant cette signature, le premier ministre français a inauguré une station de pompage d’eau potable dans le village d’Andokoi, sous-préfecture de Songon. Un autre fruit de la coopération ivoiro-française à travers le C2D. Cette infrastructure permettra de fournir 50 mille mètres-cubes d’eau par jour à la ville d’Abidjan. Coût de l’opération, 27 milliards de FCFA.
SD à Abidjan