KAMIKAZES DU STADE DE FRANCE : UN TÉMOIN-CLÉ CONTREDIT LA VERSION OFFICIELLE.
Par Hicham Hamza
Panamza
Dans les mois qui ont suivi les attentats du 13 novembre, la plupart des médias l'ont présenté comme le "stadier-héros" : Salim Toorabally, agent de sécurité -décoré depuis par Bernard Cazeneuve- qui déclara avoir refoulé Bilal Hadfi, kamikaze présumé qui ne détenait pas de billet pour le match France-Allemagne {http://panamza.com/cdi; https://youtu.be/
Dans plusieurs interviews, Toorabally indique l'avoir reconnu sur une photographie policière : il l'aurait précisément repoussé "vers 20h15", soit 1h avant la première explosion survenue à 21h17.
Problème : selon la version officielle -formulée par le procureur François Molins et détaillée dans un article du Monde paru le 31 décembre 2015 (extrait visible à droite de l'image), les trois kamikazes du Stade de France auraient quitté leur pavillon de Bobigny en compagnie de leur chauffeur Salah Abdeslam à "20h29" exactement -selon les données de géolocalisation issues de leur voiture Renault Clio {https://youtu.be/
11 kilomètres séparent leur logement de Bobigny (situé rue Tarral) du Stade de France à Saint-Denis. Temps nécessaire : 20 mn, voire davantage pour un vendredi soir de match.
Résumons : Toorabally déclare avoir refoulé Hadfi "vers 20h15".
Or, le trio terroriste -dont Hadfi- serait à peine arrivé aux abords du Stade de France une demi-heure plus tard, 10 minutes environ avant le début du match (et sans ticket d'entrée).
Cette contradiction n'a jamais été soulignée par les médias traditionnels.