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Le Canard enchaîné révèle comment l'AFD fait son beurre sur le dos des (néo)colonies françaises

par SLT 20 Novembre 2016, 12:36 AFD Franc CFA Banque de France Ministère des finances Colonialisme néocolonialisme Françafrique France Pillage Médias Racialisme Désinformation Articles de Sam La Touch

Le Canard enchaîné révèle comment l'AFD fait son beurre sur le dos des (néo)colonies françaises

La majorité des médias français vous mentent, ils vous construisent des images d'épinal racialistes en exhibant la grandeur de la nation française dans sa générosité envers ces pauvres pays africains tel ce reportage du JT de 13h 20h sur France 2 du 5 novembre sur le départ du Vendée Globe vous montrant la gentillesse d'associations et de médecins français qui soignent des petits Congolais car leurs pays sont trop pauvres pour les soigner
Par contre ils ne vous diront pas en temps utile qu'une grande partie des dictateurs ou despotes sévissant dans leurs pays ont été installés par l'Etat français et sont reçus régulièrement par les chefs de guerres de la Vème République : Sassou Nguesso au Congo-Brazzaville, les Gnassinbe Eyadéma au Togo, les Bongo au Gabon, Déby au Tchad, Ahidjo puis Biya au Cameroun, de Bokassa à Djotodia en passant par Bozizé en Centrafrique,  Ouattara en Côte d'Ivoire...


Mais le tabou médiatique ultime est l'argent qui vient du pré-carré francophone africain et qui alimente la Banque de France. En effet des milliards d'euros (en franc CFA) de ces pays viennent régulièrement s'entasser dans la banque des banques françaises selon un pacte colonial imposé aux pays du pré-carré francophone au moment des pseudo-indépendances octroyés par de Gaulle, ce grand criminel (massacres au Cameroun, massacres en Algérie et à Paris, guerre du Biafra, installation de dictateurs par l'armée française, assassinats d'indépendantistes...) si adulé par les souverainistes et nationalistes de gauche comme de droite qu'ils en ont fini par intégrer une conception colonialiste, racialiste et sélective des droits de l'homme.
Au moins 13 pays d'Afrique francophone sont obligés de stocker la majorité de leurs réserves de change à la banque centrale française à Paris. Les deux banques CFA sont africaines de nom, mais n’ont pas de politiques monétaires propres ; Aucune décision de la CEMAC, de l'UEMOA et de leurs banques centrales ne peuvent être prises sans l'accord de la Banque de France ; En 2005, la BEAC et la BCEAO disposaient d'un dépôt de plus de 3 600 milliards de francs CFA (environ 72 milliards d’euros) auprès du Trésor public. Là ils dépendent du contrôle direct du ministère des finances français. Les pays concernés n'ont aucun accès à cette partie de leurs réserves. Si la minorité restante de leurs réserves ne suffisait pas, ils doivent emprunter des moyens supplémentaires au ministère des finances français aux intérêts du marché. Depuis 1961, Paris, au travers du franc CFA, contrôle ainsi les réserves de change du Bénin, du Burkina Faso, de la Guinée-Bissau, de la Côte-d'Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Togo, du Cameroun, de la république centrafricaine, du Tchad, du Congo-Brazzaville, de la Guinée équatoriale et du Gabon.

Comme le disait l'ex-chef de guerre Chirac - qui a grandement soutenu ce pillage des (néo)colonies françaises - après avoir quitté le pouvoir : La France ne peut tenir son rang que par l'exploitation de ses "anciennes" colonies africaines. La servilité économique dans laquelle se débattent ces pays montre à quel point ils ne sont pas à même de pouvoir s'émanciper de la tutelle de la puissance coloniale tandis que des pseudos-intellectuels, des historiens et sociologues français prétendent que la France est entrée dans une ère post-coloniale depuis l'indépendance. Un concept repris à l'envi par des médias propagandistes et racialistes.

Ces nombreux médias français en occultant la dépendance économique française envers ces actuels (néo)colonies ensemencent le virtuel du bienfait de l'action et de la charité française en Afrique pour stériliser le réel de l'exploitation cupide et coloniale du pré-carré francophone. Ils dépeignent un tableau volontairement trompeur d'une Afrique pauvre et dépendante pour sa survie de l'aide française alors qu'il s'agit en fait de tout le contraire. Et nous ne parlerons pas des grandes lessiveuses françafricaines que sont Monaco et Andore dont le chef de guerre français est le co-prince, ni des valises de billets qui furent distribuées par les (néo)colonies françaises à tous les partis politiques français jusqu'au début des années 2000. Le régime français de la Vème République est tourné vers un pillage colonialiste qui se prolonge avec la complicité de médias collabos dont le rôle est de mettre une chape de plomb sur ce système inique. Une grande partie de la richesse française vient d'Afrique et continue de venir d'Afrique comme le disait l'ex-chef de guerre Chirac.

Cette fois-ci c'est le Canard enchaîné (rare média à investiguer de temps à autre sur le sujet) qui révèle comment l'Agence française de développement (AFD) se fait de l'argent sur les (néo)colonies françaises (appauvries par des régimes totalitaires installées depuis des décennies par l'Etat français).

COP 22 : aider l'Afrique peut rapporter gros
Canard enchaîné, 16.11.16

 

Si la France a mis toutes les chances de son côté pour rater son objectif européen de 23% d'énergies renouvelables en 2020, elle investit beaucoup en Afrique sur ce même créneau : c'est plus rentable...
L'Agence française de développement (AFD), qui fêtera ses 75 ans en décembre, s'est donné pour principale mission d'aider les pays pauvres à lutter contre le réchauffement climatique : la moitié des prêts qu'elle accorde à ces pays doivent désormais être labellisés "Climat"...

Mais c'est aussi un bon business. Car, si l'AFD finance les énergies renouvelables en Afrique, c'est avec bénéfice à la clé. L'Agence emprunte pour rien : elle bénéficie de la même notation que la France sur les marchés...


...En revanche, l'AFD prête pas pour rien. Les intérêts des prêts qu'elle propose au Bénin, par exemple sont calculés en fonction du risque du pays et du projet financé. Or le petit pays d'Afrique centrale n'a pas tout à fait le même profil que Bercy, et les prêteurs ne se pressent pas au portillon. Du coup, il doit les rémunérer plus : le Bénin emprunte actuellement à 6% par an. Des intérêts qu'empochent l'AFD, quand bien même l'argent ne lui coûte rien. Du coup sa cagnotte a tendance à embellir : sa principale activité étant le prêt à des pays d'Afrique où les risques sont, par définition élevés, plus elle prête, plus elle gagne. 
Un mécanisme que les ONG comme Oxfam critiquent vertement...

...Bref, quand la France se vante de consacrer 2 milliards aux énergies renouvelables en Afrique et qu'elle comptabilise cette somme dans ses engagements en faveur du climat, elle triche, puisque ce ne sont pas des dons mais de simples prêts.
Et qui rapportent gros !

 

Lire l'article en entier dans Le Canard enchaîné du 16.11.16

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