La France qui a subi de graves attentats sur son sol en 2015 et 2016, attribués à Al-Quaïda et à l'Etat islamique (EI), a prétendu lancer une guerre au terrorisme en Syrie et en Irak mais son action est loin d'être exemplaire et efficace. A Alep, elle a soutenu les milices d'Al-Nosra affiliées à Al-Quaïda tandis que son engagement contre l'EI reste pour le moins limité.
A tel point que le contre-amiral Olivier Lebas, commandant du porte-avions Charles de Gaulle et son escorte, s'est agacé jeudi des critiques sur le faible nombre de sorties aériennes françaises contre le groupe Etat islamique (EI) par rapport au nombre d'appareils engagés (AFP). Quant au Charles de Gaulle, l'unique porte-avions français, il est rentré à la maison pour restauration pendant 18 mois.