Le Washington Post a publié un article affirmant que la Russie a favorisé l’élection de Donald Trump, en s’appuyant sur les déclarations de responsables américains ayant pris connaissance d’un rapport de la CIA. Selon ce rapport, la Russie aurait interféré dans l’élection présidentielle américaine pour aider Donald Trump à l’emporter. Bien que la CIA ait reconnu qu’elle ne disposait d’aucune preuve montrant que des responsables du Kremlin aient transmis ou « ordonné » à des intermédiaires de transmettre les e-mails piratés de Hilary Clinton à WikiLeaks, son rapport affirme cependant, selon Washington Post, que  des personnes liées à Moscou ont fourni au site WikiLeaks des e-mails piratés sur les comptes de l’ancien directeur de campagne de la candidate démocrate Hillary Clinton, John Podesta, et du parti démocrate, entre autres.

L’équipe du président élu Donald Trump a rejeté les conclusions de ce rapport, les comparant au fake des armes de destruction massive de Saddam Hussein. Bien évidemment, Donald Trump ne pouvait pas faire moins que de nier une éventuelle aide russe. Qu’en est-il en réalité ? Si l’information est vraie, cela signifie que nous sommes en train de vivre un bouleversement en profondeur de l’ordre mondial. Si la Russie est capable de décider qui sera le président des Etats-Unis, cela veut dire qu’elle sera aussi capable d’influencer les élections présidentielles de n’importe quel pays dans le monde.

Bien que cela semble relever du conspirationnisme (pour une fois, le conspirationnisme viendrait des grands médias), cette hypothèse n’est pas si folle qu’il n’y parait. Si l’on observe les dernières élections en Europe et aux Etats-Unis, on constate qu’elles favorisent les personnalités qui ne sont pas hostiles à la Russie. C’est le cas de Trump, bien sûr, mais aussi de la Moldavie, de la Bulgarie, de François Fillon dans les primaires de la Droite, et peut-être aussi de l’Autriche où le candidat élu est un descendant russe.

Mais tout cela n’est peut-être qu’un hasard car, nous savons, de source certaine, qu’au moins une partie des services de renseignement américains a participé au « coup d’état » ayant amené Donald Trump au pouvoir. Ils ont appelé cela un « contre coup d’état » pour contrecarrer celui de Clinton, mais ce n’en est pas même un coup d’état. Vers la fin de la campagne électorale américaine, nous avons relayé les déclarations et articles de Steve Pieczenik traduits par Jean-Maxime Corneille. Dans ces déclarations et articles, il disait ouvertement que lui et ses collègues du milieu des renseignements étaient responsables des fuites rapportées par Wikileaks. Qui croire ; la CIA ou les autres services américains ? Quoi qu’il en soit, il apparait clairement que Donald Trump a gagné avec l’aide de services secrets. Quant à savoir si ces services sont américains ou russes, c’est une autre paire de manche.

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