Le chef de guerre a-t-il envoyé le scud Peillon à la face de son Brutus de Valls ?

"La politique est la continuation de la guerre par d’autres moyens." Foucaud.

Vincent Peillon serait sur le point d'annoncer sa candidature aux Primaires socialistes. Certains y voient la main de Hollande pour se venger de son Brutus de Premier ministre qui l'a quasiment assassiné dans le JDD en déclarant être "prêt" à se présenter aux Primaires mettant ainsi à mal la candidature de Hollande avant même qu'il ne se soit exprimé sur ce sujet. Une irrévérence que son altesse le monarque républicain n'avait guère goûté. De même Valls avait dénoncé au Canada, en octobre dernier, les divagations-confidences du chef de guerre à deux journalistes du Monde (Un président ne devrait pas dire ça). En compagnie du premier ministre canadien, il n'avait pas hésité à recadrer Hollande : " "Il faut de la pudeur, il faut de la hauteur de vue, il faut être sur les sujets qui intéressent les Français et concentrés sur une seule tâche : servir notre Patrie". Un crime de lèse-majesté voire de parricide pourrait-on dire. Le Vizir aux dents qui rayent le parquet s'est pris soudainement pour le Calife. Aux dernières nouvelles, bon nombre de Hollandais soutiendrait la candidature de Peillon pour les Primaires l'estimant plus digne que son Brutus d'ex-premier ministre, Iznogoud. Peillon lui-même avait été viré manu militari de son poste de ministre de l'éducation nationale par Valls lors de son arrivée à Matignon. Cela promet de swinguer au Château, à la Cour du Roi et dans le landernau socialiste.

Après Mélenchon sous-marin de l'impérial-socialisme qui a coulé le PCF et l'a converti à la doxa françafricaine en Libye, Peillon sera-t-il le scud qui mettra à mal la candidature de Valls aux Primaires ?

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(c) AFP Photo/Stringer