Selon le chroniqueur de l’édition britannique Daily Mail, Peter Hitchens, presque tout ce que les médias britanniques ont raconté ces derniers temps sur la situation à Alep n’a pas été vérifié ni confirmé par les faits. M. Hitchens a ainsi expliqué que ces « brillants reportages sur les événements dans l’Alep-Est » où l’on apprend, par exemple, « que dans Alep on a assassiné des femmes et des enfants et que des gens ont été brûlés vifs », ont été préparés ailleurs qu’en Syrie, à Beyrouth (à 280 km d’Alep) ou même à Londres ! Fausses images d’enfants blessés à Alep: un photographe arrêté en Égypte Ces informations ont été fournies par certains « activistes » sur le terrain, ce qui est étrange, puisque selon le chroniqueur, la semaine dernière « il n’y avait aucun journaliste des organisations occidentales à Alep-Est ». Cependant, la plupart des médias britanniques qualifient les partisans d’Al-Qaïda d’« insurgés ». Par exemple, l’ex-premier-ministre David Cameron les a qualifiés d’« opposition modérée ». Il est de plus en plus difficile de comprendre ou pardonner cela, poursuit Peter Hitchens, qui est certain que si ces « insurgés » se trouvaient ailleurs, dans un autre coin du monde, les médias britanniques les auraient qualifié d’« extrémistes », de « djihadistes », de « terroristes » et de « fanatiques ». Il suffit de se souvenir, par exemple, des membres du groupe radical Harakat Nour al-Din al-Zenki qui ont décapité des enfants.
Au sein du parlement britannique, on défend cette prétendue « opposition modérée » et on accuse l’armée syrienne et la Russie d’avoir commis « des crimes de guerre » et « des massacres » en Syrie. Cependant, M. Hitchens assure, qu’il n’a encore vu « aucune preuve indépendante » confirmant ces accusations. Le chroniqueur britannique explique que, par le passé, il a beaucoup voyagé dans les pays communistes et ce qu’il haïssait le plus, c’est que « chaque déclaration officielle était une mensonge délibérée ». À cette époque, les médias occidentaux semblaient être une bouchée d’air frais. Pourtant, aujourd’hui, on y rencontre parfois « des informations trompeuses soutenues par l’État». M. Hitchens, lui, essaye de dire la vérité aussi fort qu’il le peut, puisque les autres gardent le silence. Les États-Unis et l’Union européenne ont accusé plusieurs fois Moscou d’avoir bombardé des civils en Syrie, sans présenter la moindre preuve. Ces accusations ont été régulièrement démenties par la Russie. En outre, le ministère russe de la Défense et les autorités syriennes ont déclaré à maintes reprises que les frappes des Forces armées en Syrie contre les terroristes étaient réalisées après de multiples vérifications et que les actions étaient coordonnées afin de ne pas mettre en danger les civils.