"Il faut soit cesser d'en parler, soit apporter enfin des preuves. Sinon, tout ça est plus qu'indécent", réagit le Kremlin.
Barack Obama, qui a promis des représailles contre la Russie après les piratages qui ont perturbé la présidentielle, s'exprime vendredi sur fond de tensions croissantes avec Vladimir Poutine dont la stratégie en Syrie exaspère la diplomatie américaine, impuissante face au drame d'Alep.
A quelques heures de son départ en famille pour ses dernières vacances présidentielles à Hawaï, le locataire de la Maison Blanche s'exprimera lors d'une conférence de presse qui sera scrutée avec attention par son successeur Donald Trump, qui a, lui, promis de se rapprocher du chef du Kremlin.
"Si un gouvernement étranger, quel qu'il soit, tente d'entacher l'intégrité de nos élections, alors nous devons agir", a prévenu M. Obama sur la radio NPR. "Nous déciderons où et quand nous le ferons", a-t-il ajouté, tout en restant évasif sur la nature de la riposte, évoquant des mesures qui seront annoncées urbi et orbi et d'autres qui pourraient être plus discrètes...