Bernard Cazeneuve, Ségolène Royal et Jean-Yves Le Drian auraient utilisé cette somme "hors du contrôle d'un comptable public". La Cour des comptes estime que "cette saisine ne met pas en cause l'intégrité personnelle des personnes concernées".
Des "irrégularités" concernant 300 millions d'euros de crédits budgétaires. Selon Le Canard Enchaîné, la Cour des comptes se penchera le 20 février sur les cas de Ségolène Royal, Bernard Cazeneuve et Jean-Yves Le Drian. Les trois ministres auraient utilisé cette somme "hors du contrôle d'un comptable public, seul habilité à manier l'argent de l'État".
Si elle a "déploré" la parution de cette information, l'institution de la rue Cambon a confirmé dans un communiqué avoir été saisie par le Procureur général "au terme d'une enquête menée sur certaines pratiques budgétaires en 2014 et 2015", pour des faits constitutifs d'une "gestion de fait", soit "le maniement des deniers publics par une personne qui n'est pas un comptable public"...