L'application de messagerie WhatsApp détenue par Facebook possède une porte dérobée (backdoor") la rendant vulnérable à l'espionnage, a affirmé vendredi le quotidien britannique The Guardian.
Tobias Boelter, un chercheur en cryptographie et sécurité de l'université de Californie à Berkley, a expliqué au journal avoir découvert la présence d'une "porte dérobée" permettant d'avoir accès aux conversations cryptées du plus d'un milliard d'usagers que compte WhatsApp, alors que ces conversations sont censées être protégées par le chiffrement de bout en bout.
Cette porte dérobée, affirme le Guardian, permet à WhatsApp de récupérer, lorsque les téléphones sont éteints, des messages cryptés envoyés mais pas encore lus. WhatsApp peut alors les déchiffrer et les envoyer à nouveau au destinataire qui n'est pas informé du changement de chiffrement. L'expéditeur est quant à lui prévenu seulement s'il a activé une option de sécurité.
Cette nouvelle opération de cryptage permet en pratique à WhatsApp d'intercepter et de lire les messages de ses utilisateurs, explique le Guardian...
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