Le jury de la Berlinale a décerné dimanche le prix du meilleur documentaire, une nouveauté de cette 67e édition, à une expérience cinématographique en forme de thérapie collective sur le traumatisme d'anciens prisonniers palestiniens.
Présenté en avant-première au festival du film de Berlin, "Istiyad Ashbah" ("Ghost Hunting"), second long-métrage du cinéaste palestinien Raed Andoni, reconstitue dans un hangar de Ramallah un centre d'interrogatoire israélien. A travers des jeux de rôle, d'anciens détenus vont revivre leur détention y compris les mauvais traitements.
"Je travaille avec des personnes qui vivent dans un lieu vraiment très sombre et que vous honorez grâce à toute cette lumière", a déclaré le cinéaste en recevant son prix...