David Bikouma contre Madame Valls : compte-rendu de l’audience du 7 mars 2017 du Tribunal de Rouen
Congo-Liberty
L’audience qui opposait David BIKOUMA à Mme Anne GRAVOIN, l’épouse de Manuel VALLS s’est bien déroulée le 7 mars 2017.
Pour David BIKOUMA et son avocate Sylvie GLINEL-MORTREUIL, il n’était nullement question de nuire à l’épouse de Manuel Valls mais simplement de l’alerter sur une situation politique.
« J’ai lu un article dans L’Obs qui expliquait que l’orchestre de Mme Gravoin (violoniste et productrice de spectacle, ndlr) avait été en partie financé par le dictateur Denis Sassou Nguesso. Je voulais simplement l’informer et l’alerter sur le génocide commis au Congo-Brazzaville et qu’elle pousse Manuel Valls à rencontrer le dictateur. Je n’ai jamais voulu lui faire peur, explique le prévenu devant la juge ».
Me Sylvie GLINEL-MORTREUIL a plaidé la relaxe soutenant que le délit reproché à M. BIKOUMA n’est pas constitué au regard de l’article 222-16 du code pénal et de l’enquête.
Le Parquet a requis un stage de citoyenneté et 200 euros d’amende à l’encontre du prévenu.
Le tribunal correctionnel rendra sa décision dans cette affaire peu ordinaire le 25 avril 2017. A savoir que le juge est libre de relaxer ou de suivre le parquet ou d’aller au-delà.
Le prévenu David Bikouma a reçu le soutien de l’Amicale des indignés du 242 qui s’est déplacée expressément en Normandie, et de l’Association Citoyenne de Solidarité du Congo-Brazzaville (ACSCB) qui a pris en charge les honoraires d’avocat de David Bikouma, représenté au Tribunal de Grande Instance de Rouen, par son 2e vice-président, Prosper MOUANDA-MOUSSOKI.
N’ayant pas honte de le dire, malgré l’appel à contribution financière lancée par l’ACSCB pour payer les frais d’honoraires d’avocat de David Bikouma, la diaspora congolaise tous azimuts n’a pas répondu présente, aucune contribution financière à ce jour, sauf celle d’un seul patriote !...