Le Parquet national financier à Paris, qui organise désormais sa communication à travers des « fuites organisées » dans quelques médias, a confirmé, sans plus de précisions, que les costumes de François Fillon avaient été payés par Robet Bourgi. Du nom de l’intermédiaire flamboyant de la Françafrique qu’est le franco-libanais Robert Bourgi. Habitué des antichambres des palais présidentiels (Gabon jusqu’en 2016, Sénégal toujours et combien d’autres…), « Bob », comme on le surnommé, aura été un infatigable porteur de valises sous toutes les Républiques, avec une faconde incomparable et un brio incontestable.
Robert Bourgi est-il le seul à avoir financé les fringues de François Fillon de 2012, date de son rapprochement avec le député de la Sarthe? Ne porte-t-il pas un chapeau un peu large?
Chèques ou espèces?
Les costards du candidat « Les Républicains » aux Présidentielles ont été réglés la plupart en espèces, sauf les deux derniers, aux lendemains de la primaire de la droite, en chèque. Le cout total de ces gâteries s’élève à presque 50000 euros.
Un doute subsiste aujourd’hui, que des sources de Mondafrique évoquent avec insistance: Et si Robert Bourgi avait payé les premiers costards et laissé à un autre généreux donateur le soin de régler les dernières factures, d’un montant de 13000 euros, en chèques.
Us et coutumes de la Françafrique
A l’appui de ce qui n’est encore qu’une simple hypothèse, on peut apporter plusieurs éléments. Notre ami Bourgi a toujours eu la fâcheuse habitude de payer ses déoenses en liquide. Pourquoi soudain aurait-il changé de mode de paiement? La Françafrique aurait-elle soudain troqué les valises de billets contre un mode de paiement régulier? On peut s’interroger.
Deuxième élément troublant, Robert Bourgi qui s’est dans la dernière ligne droite des primaires de la droite et du centre à nouveau rapproché de Nicolas Sarkozy, son précédent mentor, aurait fait un ultime tète à queue en faveur de François Fillon qu’il avait soutenu entre 2O13 et 2015. Ce n’est pas impossible de la part de ce vieux et aimable crocodile, mais l’exercice parait périlleux.
Enfin si Robert Bourgi espérait en réglant les derniers costumes de Fillon, s’attirer les bonnes grâces du candidat aux présidentielles, qui venait de remporter les primaires, pourquoi aurait-il « balancé » son pote au JDD, le premier à publier des révélations sur le « Bourgithon »? Personne en effet pour douter que c’est Bob qui informe le journaliste du JDD, Laurent Valgiqué, qui prépare un livre d’entretien avec lui depuis deux bonnes années. Lequel Valdigué a déja publié ses confessions dans le JDD sur les valises de billets que Robert Bourgi apportait à Jacques Chirac à la belle époque.
Trop de contradictions entourent les pseudo confirmations du Parquet national financier Pourquoi ces honnêtes magistrats, maitres des élégances démocratiques, ne livreraient-ils pas les fac similé la totalité des règlements des costumes ? La campagne présidentielle y gagnerait en clarté…