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Le procès de Boris Boillon reporté en mai (Blog mediapart)

par Thomas Monteiro 23 Mars 2017, 21:10 Boris Boillon Procès Report Sarkozy Françafrique Tunisie France

Le procès de Boris Boillon reporté en mai
Par Thomas Monteiro
Blog Mediapart

Boris Boillon est l'ancien ambassadeur français en Irak, puis en Tunisie. Le diplomate, surnommé "James Bond" ou encore "Sarko boy", est accusé de « blanchiment de fraude fiscale », « faux et usage de faux », « abus de biens sociaux » et « manquement à l’obligation déclarative de transfert de capitaux »...

 
Nicolas Sarkozy & Boris Boillon Nicolas Sarkozy & Boris Boillon
 

L'ancien plus jeune diplomate de France, alors qu'il prenait un train pour Bruxelles, a été interpellé le 31 juillet 2013 avec 350 000 euros et 40 000 dolars en liquide. Ce jeudi, le proces de B. Boillon a été reporté pour le moi de mai.

 

Connu pour avoir un franc-parler peu usité dans les milieux diplomatiques et pour avoir fait une successions de maladresse, il avait entaché sa carrière au Quai d’Orsay. Il fut suspendu en novembre 2016.

Son dossier dit "trop complexe" a fait reporter le procès.

L’ancien ambassadeur de France en Irak et en Tunisie doit être jugé pour « blanchiment de fraude fiscale », « faux et usage de faux », « abus de biens sociaux » et « manquement à l’obligation déclarative de transfert de capitaux ». La demi-journée initialement prévue pour juger Boris Boillon a été jugée insuffisante par le tribunal correctionnel de Paris, au regard de « la complexité du dossier ». Les débats se tiendront donc lundi 22 mai et mardi 23 mai, a annoncé le président de la 11e chambre Peimane Ghaleh-Marzban.

« Monsieur Boillon n’opposera pas son droit au silence, il veut s’expliquer et mettre à bas les fantasmes du parquet », a lancé Me Jean Reinhart, l’avocat de l’ancien conseiller diplomatique du Président nicolas Sarkozy. Le golden-boy de 47 ans, a dit n’avoir « pas d’activité », étant « suspendu » du ministère des Affaires étrangères : « Je suis contraint à rester en lévitation » jusqu’au règlement de cette affaire.

Des activités professionnelles privées.

Boris Boillon avait expliqué aux enquêteurs que ces sommes provenaient de ses activités professionnelles privées en Irak et que ces prestations étaient rémunérées en liquide du fait des carences du système bancaire irakien. Les investigations n’ont pas permis de retracer l’origine des espèces, selon une source proche de l’enquête.

La justice le soupçonne également de les avoir éludées au fisc et d’avoir produit de faux justificatifs. Sa défense assure au contraire que « ces sommes ont dûment été enregistrées et déclarées par sa société de conseil Spartago », contestant toute fraude, blanchiment de fraude ou abus de bien social au détriment de Spartago.

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