Chez Ruquier le calvaire des petits candidats. Ironie et mépris pour Poutou, Lassalle et Cheminade
Arrêt sur images
Déja accusés de condescendance à l'égard de Philippe Poutou il y a un mois, Laurent Ruquier et les chroniqueurs d'On n'est pas couché (France 2) ont remis le couvert ce samedi 1 avril, entre piques assassines, dédain et reproche sur le "double" visage du syndicaliste. Même traitement pour Jean Lassalle et Jacques Cheminade... autant de "petits" candidats à la présidentielle que l'émission de France 2, bien forcer de les inviter en vertu des règles sur le temps de parole, n'hésite pas à tourner en dérision.
Philippe Poutou chez Ruquier, le retour. Il y a moins d’un mois, le passage du candidat du Nouveau Parti Anticapilaliste (NPA) sur le plateau d’On n’est pas couché (France 2) avait causé la sidération. En cause: un fou-rire de la chroniqueuse Vanessa Burgraff au moment d’interroger le candidat sur la question des licenciements. Un interminable fou-rire (décrypté par les collégiens de notre Classe Télé) et perçu alors par Poutou-lui-même et par nombre de médias comme un mépris de classe et un manque de respect à l’égard d’un petit candidat au temps de parole réduit à la portion congrue. Et ce n’est pas le nouveau passage de Poutou ce samedi 1er avril, relégué à 2h30 du matin, dans On n’est pas couché qui devrait dissiper les critiques quant à l’attitude de l’équipe d’ONPC.
Fini les éclats de rires équivoques. Cette fois Ruquier et sa bande, qui soulignent bien avoir été tenus d’inviter de nouveau Poutou en vertu de la règle d’équité des temps de parole, ont multiplié à son encontre reproches, piques acerbes et remarques hostiles. Et si d’emblée Ruquier a tenu à revenir sur l’épisode du fou-rire pour reconnaître qu’il était survenu "mal à propos" et n'avait pas été décompté du temps de parole de Poutou, son chroniqueur Yann Moix n’a pas tardé à décocher la première pique: "Moi, j'ai peur d'avoir un rire nerveux à chaque fois que j'entends le mot «ouvrier» ou «salaire» maintenant", lance le chroniqueur avant d’asséner quelques minutes plus tard à Poutou: "Si vous voulez...