Presque chaque jour il y a un nouveau rapport faisant état de migrants désespérés sauvés en mer Méditerranée.
Certains ont moins de chance et sont morts durant les trois dernières années. Leur point d'embarquement est la Libye, une nation qui est maintenant devenue un refuge pour des trafiquants humains à cause de la politique du président Barack Obama de sa secrétaire d'État, Hillary Clinton (et du président français Nicolas Sarkozy et de son premier ministre François Fillon ainsi que du premier ministre britannique David Cameron, NdT).
Leur destruction délibérée de la Libye fut un crime de guerre selon les normes du droit international. Ce pays fut une victime du plan étatsunien (et françafricain dans le cadre de l'OTAN, NdT) visant à éliminer les gouvernements laïcs au Moyen-Orient. Sous l'apparence d'une tromperie sous la fausse couverture de la "responsabilité de protéger" et avec la caution d'organisations comme Human Rights Watch (ainsi que la FIDH, NdT), la propagande étatsunienne (française et britannique, NdT) a donné à une politique atroce l'apparence d'un acte humanitaire.
Retour de l'esclavage en Afrique
A présent des rapports émanant de médias et d'organisation internationale pour les migrations font état que des migrants africains sont ouvertement achetés et vendus en Libye. Cette pratique n'aurait pas lieu si Muammar Kadhafi n'avait pas été assassiné par des djihadistes soutenus par les Etats-Unis (la France et la Grande-Bretagne, NdT) en 2011...
Source :
- Florida Courier How Obama and Clinton brought slavery to Libya
Lire également :
- [Crimes de guerre et contre l'humanité] Près de 8000 personnes signent une pétition pour envoyer Sarkozy devant la CPI. Quid de Fillon ?
- Sarkozy, Juppé, Fillon ont tous œuvré pour la guerre en Libye (Mediapart)
- Le dernier pays que nous avons libéré d'un "dictateur maléfique" pratique à présent ouvertement la traîte des esclaves (Activist post)
- Libye. Hillary Clinton, Nicolas Sarkozy, David Cameron et Barack Obama devraient être poursuivis pour crimes de guerre.
- La Libye avant et après l'intervention criminelle d'Obama, Clinton, Sarkozy et Cameron / Libya before and after the criminal intervention by Obama, Clinton, Sarkozy and Cameron (Vidéos)
- Le parlement britannique remet en cause les raisons de la guerre en Libye de Sarkozy (Mediapart)
- L’ex-premier ministre français, François Fillon, et les « métastases » de la guerre de Libye (France-Irak-Actualité)
Note de SLT : Petite précision importante, Pujadas reprend l'argument des militaires français et atlantistes popularisé par BHL du "massacre annoncé de Benghazi" pour justifier l'intervention militaire française avalisée par le gouvernement et l'opposition française et le "restant du monde" hormis... l'Afrique. Or cet argument est entièrement faux comme l'ont révélé les leaders du Comité National de Transition (CNT) après la guerre de Sarkozy-Fillon contre la Libye de Kadhafi. Voir les vidéos de ces leaders (notamment les déclarations de Mustafa Abdu Jalil au lien suivant (bas de l'article). Comme le souligne Médiapart, un récent rapport de la Commission des affaires étrangères britannique remet en doute la légitimité de la France et du Royaume-Uni dans l’intervention militaire occidentale menée en Libye en 2011. Selon ce document, l’opération était basée sur « des postulats erronés » et « une analyse partielle des preuves ». Le gouvernement britannique « n’a pas pu vérifier la menace réelle que le régime Kadhafi faisait peser sur les civils et a échoué à identifier les factions islamistes radicales au sein de la rébellion ». Visiblement l'information n'était pas encore parvenue à David Pujadas dans sa tour de contrôle de France Télévision qui en est resté encore aux éléments de langage néocolonialiste et impérialiste. (Rapport du gouvernement britannique Libya: Examination of intervention and collapse and the UK's future policy options ; Chaos libyen : après Cameron, le Parlement britannique accable aussi Sarkozy; Parlement britannique : «le changement de régime était le vrai but de l'opération en Libye»).
Pour aller plus loin, lire : - Quand Pujadas accusait Sarkozy d'avoir tué Kadhafi (Vidéo)
I
nterview du leader du CNT libyen, Mustafa Abdu Jalil, qui reconnaît que Kadhafi n'a pas ordonné de massacre à Benghazi.
Transcription de la vidéo ci-dessus.
"Kadhafi n'a pas ordonné la fusillade qui a été à l'origine de la fausse révolution en Libye. Maintenant, après la destruction de la Libye, Jalil avoue au monde sur Channel One que les manifestants qui ont été tués à Benghazi qui ont été le prétexte fourni à l'ONU et à l'OTAN pour attaquer la Libye ont été tués par un groupe d'espions et de mercenaires qui n'étaient pas de Libye. Il admet qu'il savait la vérité à l'époque mais cela a été fait pour abattre le gouvernement libyen et briser l'Etat. Il admet qu'il a été informé à l'avance que cela allait se produire et que les gens de la Libye n'ont pas reconnu les manifestants morts parce qu'ils portaient des vêtements civils et qu'il n'y a eu personne qui est venu à leurs funérailles comme ils n'avaient pas de parents ou d'amis en Libye."
Les allégations selon lesquelles Kadhafi aurait réprimé son propre peuple à Benghazi émanent du responsable de la Ligue libyenne des Droits de l'homme, le Dr Slimane Bouchuiguir (membre également du CNT et en lien étroit avec la FIDH), qui a fini par reconnaître qu'il n'avait aucune preuve quant à ce qu'il alléguait. Pourtant ces allégations ont été instrumentalisées par la France, la Grande-Bretagne, les USA, Israël devant le conseil de sécurité de l'ONU pour justifier sans preuve une guerre humanitaire contre le pouvoir de Kadhafi et la Libye.
Le journaliste d'investigation Julien Teil démontre dans les vidéos ci-dessous, comment des opposants au colonel Kadhafi avaient instrumentalisé des ONGs pour intervenir au Conseil des Droits de l'Homme à l'ONU, et comment la Cour pénale internationale a cautionné une guerre déjà en cours avec une accusation contre Kadhafi basée sur les même allégations fausses. En réalité, les affirmations selon lesquelles le colonel Kadhafi s'apprêtait à commettre un massacre à Benghazi, où que l'aviation libyenne avait bombardé des rebelles à Tripoli même, étaient des pures inventions.