# PANAFRICOM/
CES PETITES MAINS AFRICAINES QUI CONSTRUISENT L’APARTHEID A LA FRANCAISE DU FN !
LETTRE OUVERTE AUX AFRICAINS QUI SOUTIENNENT LE PEN …
PANAFRICOM/ 2017 05 04/
Nombreux sont les africains, en France et en Afrique qui soutiennent le FN, hypnotisés par les sirènes mielleuses du FN. Ayant tous oubliés qu’il y a cinq ans, déjà, ils avaient appelé à voter Hollande et pour quel résultat ?
Inconscient de la division qu’ils apportent dans la diaspora et en Afrique (la campagne se termine, les ruptures resteront), loin des intérêts du combat de libération du continent.
C’est vrai que Marine Le Pen dit des mots aimables aux oreilles africaines. Des mots qu’elle a pompé sans vergogne dans le discours panafricaniste, Afrexit CFA ou CPI, Françafrique, etc...
MAIS DERRIERE LE PEN ET LE FN IL Y A UNE IDEOLOGIE :
LA « PRIORITE NATIONALE » OU L’APARTHEID A LA FRANCAISE !
On publie des tonnes de papiers, de livres sur le FN. Le néofascisme est omniprésent dans tous les medias, à commencer par ceux de l’Etat français (ce qui n’interpelle pas les africains, ils ont tord …). Mais un seul journaliste à fait son travail : Renaud Dély (de Marianne) avec son livre « Le vrai visage de Marine Le Pen, une bobo chez les fachos ».
Livre puissant qui pose, seul, les vraies questions, démonte les storytellings et les médiamensonges du Lepénisme. Mais qui surtout identifie l’idéologie qui se dissimule derrière les faux-semblants et les tromperies du FN : la « préférence nationale » rebaptisée « priorité nationale ». « De quoi Le Pen est-il le nom ? » demande Dély. Et il répond avec la réalité, le cœur du Lepénisme : L’APARTHEID A LA FRANCAISE.
Le clone du Sud-Africain, lui-même inspiré de la ségrégation raciale des USA (jusque 1960-67) et des Lois raciales nazies de Nüremberg (1935). Et là les africains qui soutiennent Le Pen en France, mais condamnent sincèrement les apartheid américain et sud-africain, sont sans excuses !
Dély résume en un paragraphe-choc la résurgence, en France, de l’innommable :
« On touche là à la quintessence du principe de « préférence nationale ». Il s’agit d’établir en tous domaines une hiérarchie stricte entre les catégories de citoyens, aujourd’hui français et étrangers, demain entre « plus » ou « moins » Français, et de faire fonctionner la communauté nationale de façon différente selon que ces citoyens émargent dans une première, deuxième ou troisième catégorie. Véritable ADN du Front national, sous le règne de Jean-Marie Le Pen comme sous celui de sa fille, ce précepte de « préférence nationale », repeint en « priorité nationale », n’est rien d’autre que l’adaptation à la société française du principe d’apartheid qui sévit jadis en Afrique du Sud, c’est-à-dire celui selon lequel, pour des raisons ethniques ou culturelles, seul le développement séparé des races et des citoyens peut accoucher d’une société harmonieuse. »
Gilbert NKAMTO (secrétaire-général de PANAFRICOM, Douala)/
Luc MICHEL (président de PANAFRICOM)
# DE QUOI JEAN-MARINE LE PEN EST-ELLE LE NOM ?
* EXTRAIT DU LIVRE DE RENAUD DÉLY,
LES QUATRE PAGE ESSENTIELLES POUR COMPRENDRE POURQUOI LE SOUTIEN D’AFRICAINS AU LEPÉNISME EST UNE OBSCÉNITÉ SANS NOM :
« La « préférence nationale», un apartheid à la française.
À ce titre, le rejet de l’État- providence et la dénonciation des « rigidités réglementaires » vont de pair avec le rejet siamois de l’État- omnipotent mais impuissant sur le plan politique rongé par l’abandon d’une souveraineté passée sous le joug bruxellois.
La restauration de cette souveraineté, élément constitutif de la reconstruction de l’État national, s’accompagne sur le plan idéologique de la mise de la mise en de « la préférence nationale »qui demeure la colonne vertébrale, l’ADN frontiste. Et qui caractérise l’identité profondément antirépublicaine de ce parti
Théorisé par le club de l’horloge et par l’un de ses anciens membres, Jean-Yves Le Gallou, ex-dirigeant frontiste, la « préférence nationale » consiste à réserver les emplois, logements t aides sociales aux seuls Français. C’est la déclinaison de la gestion des affaires publiques du mot d’ordre historique de Jean Marie Le Pen, « Les Français d’abord », et cette maxime de vie qu’il a répétée à satiété tout au long de sa carrière politique : « J’aime mieux mes filles que mes cousines, mes cousins que mes voisines, et mes voisines que des étrangères… » Il n’est d’ailleurs pas certain, au vu du sort qu’elle lui a fait subir en l’excluant du FN, que Jean Marie Le Pen préfère encore sa benjamine à ses voisines ou à des étrangères, mais ceci est une autre histoire…
Marine Le Pen s’est contentée de rebaptiser ce principe de « préférence nationale » hérité de son père en « priorité nationale », mais elle n’en a absolument rien changé sur le fond. Il s’agit de la même philosophie, du même précepte indépassable qui vise à penser toute l’organisation de la société, son architecture, son fonctionnement selon la prééminence du seul critère national. Non seulement Marine Le Pen ne l’a en rien adouci, mais elle a même étendu cette « préférence nationale », pardon, « priorité nationale », au terrain de l’école.
À l’orée de la campagne de la présidentielle 2017, la candidate du Front national a en effet promis, si elle entre à l’Élysée, de faire payer la scolarité des enfants étrangers.
« Je n’ai rien contre les étrangers, mais je leur dis : si vous venez dans notre pays, ne vous attendez pas à ce que vous soyez pris en charge, à être soignés, que vos enfants soient éduqués gratuitement, maintenant c’est terminé », a-t-elle expliqué.
Les parents étrangers en situation régulières devraient s’acquitter d’une « contribution » pendant quelques années auprès de l’éducation nationale pour pouvoir faire scolariser leur progéniture alors que les enfants français, eux disposeraient gratuitement du même service public. On imagine l’ambiance que créerait au sein d’un établissement scolaire la mise en œuvre d’une telle disposition, et même le traumatisme qu’elle provoquerait parmi des enfants découvrant l’existence de telles discriminations.
Rappelons par ailleurs que les étrangers en situation régulières présents sur le territoire national payent, comme tous les autres citoyens, des impôts, directs et indirects, et des cotisations sociales, qui justifient leur accès égal et gratuit aux services publics, notamment en matière d’éducation et de santé publique.
Marine Le Pen a beau se prétendre « républicaine », sa volonté d’appliquer la « préférence nationale » à l’école dévoile, aux yeux de ceux qui ne veulent pas la voir, la nature toujours éminemment antirépublicaine du Front nationale qu’elle dirige.
En effet, la chef de file de l’extrême droite est donc prête à annihiler l’une des principales institutions de la République, l’école gratuite, laïque et obligatoire, instaurée par Jules Ferry et confortée par le préambule de la constitution de 1946. Ce texte fondateur exclut toute distinction entre élèves étrangers et français.
Tous les enfants, quelle soit leur situation, doivent pouvoir accéder au service public de l’enseignement selon le principe d’égalité affirmé dans le préambule de la constitution de 1946 et repris par le préambule de la constitution de 1958 : « La nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir national pour l’État. »la nationalité n’est pas un critère et le code de l’éducation nationale rappelle que « L’instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes, français et étrangers, entre six et seize ans ».la circulation ministérielle du 6 juin 1991 ajoute, elle, qu’aucune discrimination ne peut être faite pour l’admission dans les classes maternelles d’enfants étrangers, conformément aux principes généraux du droit ».peu importe aux du Front national puisque Florian Philippot a asséné qu’il suffirait de… réformer la constitution pour mettre en œuvre cette disposition qui est venue durcir le programme de la candidate Marine Le Pen en 2017 alors qu’elle n’y figurait pas cinq ans plutôt. En fait la tactique cynique de la présidente du FN est assez limpide. Elle consiste a adresser aux français un message protecteur, celui selon lequel la crise de l’école publique et la dégradation du niveau de l’enseignement seraient dues… à la présence d’élèves étrangers dans les classes. On touche là à la quintessence du principe de « préférence nationale ». Il s’agit d’établir en tous domaines une hiérarchie stricte entre les catégories de citoyens, aujourd’hui français et étrangers, demain entre « plus » ou « moins » Français, et de faire fonctionner la communauté nationale de façon différente selon que ces citoyens émargent dans une première, deuxième ou troisième catégorie. Véritable ADN du Front national, sous le règne de Jean-Marie Le Pen comme sous celui de sa fille, ce précepte de « préférence nationale », repeint en « priorité nationale », n’est rien d’autre que l’adaptation à la société française du principe d’apartheid qui sévit jadis en Afrique du Sud, c’est-à-dire celui selon lequel, pour des raisons ethniques ou culturelles, seul le développement séparé des races et des citoyens peut accoucher d’une société harmonieuse. »
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