Confronté à son inexorable déclin, la formation politique tente de se trouver un espace que Jean-Luc Mélenchon lui refuse.
Réussir à exister quand on est donné pour mort. Voilà le défi du Parti communiste pour les législatives des 11 et 18 juin. Entre une alliance avortée avec La France insoumise et des élections qui s’annoncent compliquées pour la gauche, le PCF tente de se frayer un chemin. Lundi 22 mai, Pierre Laurent, secrétaire national, a tenu une conférence de presse pour marteler qu’il faudra encore compter avec sa formation.
Cette dernière aborde pourtant cette échéance en difficulté. En 2012, le Front de gauche n’avait pas réussi à transformer le bon résultat de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle (11,1 % des voix) et seuls dix députés, dont sept PCF, sur les dix-neuf sortants avaient pu être sauvés. Cinq ans plus tard, la situation est encore plus délicate...