Le mercredi 17 mai, le site de l'Obs/Rue89 (possédé par Pierre Bergé) a publié un article de Daniel Schneidermann intitulé : "À Macron et Philippe, la complosphère reconnaissante" {http://tempsreel.nouvelobs.com/…/edouard-philippe-a-bilderb…}.
Extrait :
"Tapez Edouard Philippe Bilderberg sur votre moteur de recherche préféré : vous y verrez se déployer les premiers "fakes", parfois quasi-crédibles. A croire d'ailleurs qu'ils le cherchent, les macroniens. Après le clin d'oeil, le premier soir, aux Illuminati, voici Bilderberg. Il ne manque que les reptiliens. Patience !".
En guise d'illustration, la capture d'écran des résultats Google "Edouard Philippe" + "Bilderberg". Apparaît en 2ème position : l'article de Panamza {http://www.panamza.com/150517-macron-philippe-bilderberg/}.
En clair : sans le moindre argument pour étayer son accusation, Schneidermann qualifie l'enquête de Panamza -qui rapportait les faits en renvoyant systématiquement aux sources- de "fake", autrement dit de bidon, mensonger, trompeur.
Souvenez-vous : en décembre 2013, Panamza fut le premier média à divulguer une énorme bourde prononcée (devant le Crif) par François Hollande -« Manuel Valls est rentré d'Algérie, sain et sauf » {http://panamza.com/3884; http://panamza.com/3907}.
Le scoop avait suscité un conflit diplomatique entre Paris et Alger.
Un seul journaliste -Gilles Klein du site "Arrêt sur images"- avait voulu en savoir plus sur sa genèse et citer -comme la déontologie du métier l'exige- la source de l'info : Panamza {https://youtu.be/08bTnGUDtC4}.
Furieux, son patron Daniel Schneidermann avait décidé de censurer le papier de Gilles Klein -qui citait favorablement Panamza- et de procéder, quelques mois plus tard, à son licenciement après 6 années de collaboration {http://panamza.com/4837}.
Bref, vous l'aurez compris : en dépit de sa posture de critique du système politico-médiatique, Schneidermann est ce que les Américains nomment un "gatekeeper" - un gardien de passerelle vous empêchant de découvrir les secrets de ce système qu'il prétend -en faux ami- vous révéler.