Certaines lycéennes de Chibok enlevées il y a trois ans par le groupe islamiste Boko Haram dans le nord-est du Nigeria ont refusé d'être libérées dans le cadre de l'accord qui a permis le retour de 82 autres d'entre elles ce week-end, a-t-on appris auprès d'un des médiateurs.
"Plusieurs filles ont refusé de rentrer", a dit l'avocat Zannah Mustapha, qui a participé aux dernières négociations en date entre le gouvernement nigérian et Boko Haram. "Je n'ai parlé de leurs raisons à aucune d'entre elles. Mais en tant que médiateur, il ne m'appartient pas de les contraindre", a-t-il ajouté.
Boko Haram a libéré samedi 82 jeunes filles enlevées en avril 2014 à Chibok en échange de membres du groupe islamiste détenus par les autorités. La Suisse et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont participé aux négociations...