Le 14 juillet 1953, la police a ouvert le feu sur la foule désarmée des manifestants algériens, place de la Nation à Paris, faisant 7 morts et près de 50 blessés par balle. Le documentariste Daniel Kupferstein a mené l’enquête sur les circonstances de ce crime dans un livre qui vient de paraître, Les Balles du 14 juillet 1953.
C’est un crime oublié qui a ensanglanté la place de la Nation à Paris. Le 14 juillet 1953, la police a ouvert le feu sur les manifestants algériens dont le cortège venait d’arriver sur la place, à la fin du défilé traditionnel de la gauche syndicale ce jour-là. Le bilan est de 7 morts et près de 50 blessés par balle. Mais de nombreux blessés souffrant de fractures ou de contusions sont aussi accueillis par les hôpitaux. Collectant des témoignages et consultant les archives, le documentariste Daniel Kupferstein a reconstitué le fil de cette journée tragique dans un livre d’enquête, Les Balles du 14 juillet 1953, paru aux éditions La Découverte...