Après le Défenseur des droits, des associations de défense des droits des étrangers fustigent un « déni d’humanité » à Calais et demandent l’ouverture d’un lieu d’accueil. Elles déposent une requête devant le tribunal administratif de Lille, estimant qu’il n’existe pas de possibilité de dialogue avec l’État.
Face à un nouveau pouvoir qui leur fait l’effet d’un mur, une dizaine d’associations de défense des droits des étrangers, à Calais et en France, s’associent à une cinquantaine d’exilés pour demander justice au tribunal administratif de Lille. Leur requête, déposée le 16 juin dans le cadre d’un référé-liberté, vise à obtenir l’ouverture d’un lieu assurant l’accès des migrants à des droits aussi fondamentaux que l’eau potable, l’hygiène, deux repas par jour et un toit pour se reposer. Elles exigent l’arrêt des violences policières généralisées...