Une semaine avant le double attentat meurtrier du 7 juin à Téhéran, une réunion a eu lieu entre des groupes armés et Mariam Rajavi, leader de l’organisation terroriste des Monaféghines, avec la présence d’un officier saoudien par vidéoconférence.
Nasser al-Hariri, responsable de la délégation de Riyad, Yasser Abd al-Rahim, auparavant chef du QG d’opération de Jaych al-Fatah à Alep, Hassan Ibrahim Attiyeh, connu sous le pseudonyme Abou Oussama al-Joulani, membre de la tribu d’al-Bahatrah à Qunaytra au sud de la Syrie, ont participé à la réunion. Il y avait également un officier de liaison avec les Israéliens et les services de renseignement jordaniens, rapporte le journaliste libanais Hossein Mortada.
Un officier de renseignement saoudien a rejoint la réunion par Skype, a-t-il ajouté.
À l’instar d’une chambre d’opération, cette réunion consistait à coordonner les opérations entre des terroristes et l’organisation des Monaféghines, dont des membres combattent aux côtés des terroristes à Idlib en Syrie. Ils ont listé plusieurs cibles à Téhéran et établi un plan afin d’activer des cellules dormantes.
La réunion a porté sur la participation d’un groupe de Daech en Iran, de retour de Syrie par le biais du groupuscule terroriste, aux attaques qui ont eu lieu au mausolée de l’Imam Khomeini.
Mariam Rajavi aurait expliqué les détails de l’opération et répondu à l’officier de renseignement saoudien présent par Skype, qui s’interrogeait sur la finalité d’une telle opération, que cette opération serait une réponse au discours du Guide suprême Ali Khamenei au mausolée de l’Imam Khomeini, lors de l’anniversaire de sa disparition.