200 protecteurs de la nature tués en 2016
Sciences et Avenir
L’an dernier, 200 personnes ont été assassinées dans le monde parce qu’elles défendaient leurs terres et leur environnement. L’extraction minière et la déforestation sont les principales causes de ces conflits mortels.
C'est une litanie. Le 20 mai dernier, Miguel Angel Vázquez Torres, leader d'une communauté indigène du Chiapas au Mexique, est abattu alors qu'il tente d'empêcher des éleveurs de s'accaparer des terres ancestrales. Le 22 mai, ce sont trois villageois indiens qui meurent lors d'une manifestation contre l'usage de machines extractives de sable. Le 24 mai, 10 protestataires défendant des terres convoitées sont tués par la police brésilienne. Le 27 mai au Guatemala, Carlos Maaz Coc, un pêcheur, est mis à mort parce qu'il s'insurge contre la pollution d'un lac par un site minier. Le quotidien anglais The Guardian, qui vient de décider de compiler tous les assassinats de défenseurs de l'environnement dans le monde, en est déjà à 97 pour les cinq premiers mois de 2017...