Interminable détention de Laurent Gbagbo : La CPI reconnait son erreur, mais ajourne sa décision sur sa libération
Ndam Njoya Nzomé
Cameroon Voice
le juge président de la Chambre d'Appel, Piotr Hofmanski, qui présidait mercredi un collège de cinq juges constitué de Kumiko Ozaki, Sanji Mmasenono Monageng, Howard Morison et Chang-ho Chung, a indiqué que la chambre de première instance a commis des erreurs dans ses décisions de maintenir l'ex chef d'Etat en prison.
Des erreurs portant sur l'âge de l'inculpé et son état de santé en l'occurrence, de même qu'elle n'a pas non plus tenu compte de la présomption d'innocence dont il doit en principe bénéficier, et cela de manière itérative, lors de ses précédents décisions.
Par conséquent le juge a ordonné le maintien de Laurent Gbagbo en prison jusqu'à ce que la chambre de première instance réexamine son dossier.
Même s'ils doivent encore patienter, et beaucoup espèrent que l'attente ne sera pas longue, pour voir la CPI rendre une justice juste dans cette affaire qui oppose Laurent Gbagbo aux puissants de ce monde qui ont opté en 2011 de détruire la Côte d'ivoire afin de placer au pouvoir à Abidjan leur pantin Alassane Ouattara, les assoifés de justice de par le monde sont heureux de constater que de nombreux points ayant motivé le pourvoi devant la Chambre d'Appel ont été favorables à l'ancien président -véritable victime de la crise post-électorale ivoirienne de 2011- mais détenu provisoirement depuis six ans -un record- à la Haye, avec son compagnon d'infortune, le ministre Blé Goudé, qui l'y a rejoint il y a environ trois ans.