Un article d'une agence iranienne affirme qu'Israël est à l'origine du trafic d'organes qui sévit depuis la guerre syrienne mais sans en avancer de preuves ni sourcer son article. Cet article interprète les propos d'un médecin syrien faisant état de 18.000 syriens morts qui ont eu leur organe prélevé durant la guerre mais l'agence Abna estime qu'Israël est à l'origine de cette filière. Si Israël est une nation qui a été mise en cause pour l'organisation de trafic d'organes, et notamment sur des Palestiniens, l'auteur de l'article prétend qu'il en est de même en Syrie mais pêche par son manque de sources. D'autres sources déclarent que "la libération d’Alep a permis de confirmer l’existence d’un important réseau de trafic d’organes monté par les groupes terroristes qui les faisaient passer à travers la frontière turque". La Turquie semble également sérieusement impliquée dans ces trafics. Donc article à lire avec prudence et avec un esprit critique étant donné que comme un certain nombre de publications iraniennes, elles ne sont pas sourcées les rendant discutables.
Israël a prélevé 18.000 organes de cadavres de Syriens durant la guerre
Article originel : Israel harvested 18,000 organs from dead Syrians during the war
Abna (AhlulBayt News Agency)
Traduction SLT
Le médecin responsable du département médico-légal de l'université de Damas, le docteur Hussein Nofal a évalué qu'au moins 18.000 Syriens ont eu des organes prélevés jusqu'à maintenant durant la guerre.
Depuis la survenue de la guerre en 2012, 6.5 millions de personnes ont été déplacées dans la Syrie et 4.8 millions sont devenues des réfugiés qui ont fuit dans les pays voisins comme la Turquie et le Liban ou 10 % ont migré en Europe. Avec une estimation de 386.000 morts, c'est 11.7 millions d'humains en Syrie qui ont violemment perdu leurs vies, ou leurs proches ou leurs maisons - sur la moitié d'une population totale d'avant-guerre de 22 millions de Syriens.
Toute cette horreur humaine tragique arrive seulement à cause d'une politique étrangère étatsuno-israélienne trop agressive, impérialiste semant le chaos et la destruction à travers tout le Moyen-Orient et l'Afrique du nord en soutenant secrètement des terroristes supplétifs des guerres par procuration étatsuno-israéliennes pour renverser illégalement des gouvernements nationaux souverains comme celui d'Assad.
L'élite dirigeante derrière le projet de grand Israël déploie les moyens de l'Empire étatsunien pour fabriquer des guerres illégales et la plus grande crise migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale, pour délibérément déstabiliser méthodiquement le monde et les peuples accélérant la formation d'un gouvernement mondial.
Ironiquement, les deux pays voisins les plus puissants dans la région qui ont le plus directement été responsables du terrorisme et de ces guerres - Israël et l'Arabie Saoudite - refusent tout simplement de prendre un seul réfugié dûs aux guerres qu'ils ont créé.
Notez qu'à côté d'Israël et de l'Arabie Saoudite, la Turquie dans le cadre de l'axe-du-mal de l'empire étatsunien, l'allié régional de longue date et membre de l'OTAN a reçu un dessous-de-table de 6.6 milliards de dollars de l'Union européenne en faillite pour "gérer et contrôler" la crise migratoire, mais en fait cela n'a fait que lancer plus de vagues de réfugiés dans l'Europe. Et c'est la Turquie et Israël qui tous les deux jouent un rôle le important dans l'épidémie de trafic d'organe en augmentation. Voir plus bas.
Un rapport de la BBC de 2001 a divulgué qu'Israël est la plus grande nation au monde par habitants recevant des greffes d'organe tandis qu'il s'agit du pays avec le moins de donneurs d'organe. Le problème est de plus aggravé par le fait que le gouvernement de Tel Aviv incluant le Ministre de la Défense nationale a historiquement encouragé la pratique, n'interdisant seulement les prélèvements illégaux d'organe et le trafic d'organes qu'en 2008. Pendant des années le système de santé israélien a subventionné pour 80.000 $ les voyages à l'étranger des récipendiaires d'organe pour réaliser à l'étranger des greffes. Les compagnies d'assurance payaient habituellement les coûts restants. Hughes a décrit le rôle primordial d'Israël dans le syndicat du crime international qui est "organisé par une société locale d'affaires en accord avec un chirurgien spécialisé dans les greffes, opérant dans un centre médical majeur non loin de Tel Aviv." Les connexions supplémentaires de ce réseau incluent des chirurgiens spécialisés dans les greffes en Turquie, en Russie, en Moldavie, en Estonie, en Géorgie, en Roumanie, au Brésil et à New York.
Une loi de 1984 a rendu illégal le trafic d'organe humain aux Etats-Unis. Mais le premier cas aux Etats-Unis est arrivé en juillet 2009 quand un citoyen israélien vivant à New York qui a payé 10.000 $ des donneurs en Israël a été arrêté alors qu'il essayait de vendre 120.000 $ chacun des reins à trois Etatsuniens en attente de greffes de rein. Après avoir obtenu des millions de dollars dans un trafic de reins, il n'a pas été expulsé parce que son crime n'a pas été considéré comme une "turpitude morale" et après avoir purgé une peine de deux ans et demi de prison, il a été libéré en décembre 2014.
Le trafiquant israélien reconnu coupable portait une arme à feu sur lui et s'il rencontrait des des difficultés avec un donneur potentiel, le trafiquant de reins pointait son doigt sur sa tempe pour lui signifier qu'il appuierait sur la gâchette. Ce racket illégal est devenu la plus grande affaire de corruption dans l'histoire de l'Etat du New Jersey car il couvrait également un blanchiment d'argent de millions de dollars.
Un ancien membre d'une assemblée législative d'état qui était le Commissaire des Affaires de consommation a démissionné et l'agent du FBI qui le supervisait a conclu :
Le problème de corruption du New Jersey est un des pire, si ce n'est le le pire, dans le pays. La corruption est un cancer qui détruit les valeurs fondamentales de cet état et de cette grande nation.
En décembre dernier un autre trafiquant d'organe israélien a été arrêté par la police d'Interpol à l'aéroport d'Istanbul. Après quarante jours de détention en Turquie , il a été extradé en Israël pour faire face aux accusations. Le trafiquant d'organes avait pris des dispositions pour démarcher la population itinérante syrienne privée en Turquie pour coordonner des opérations chirurgicales illégales d'organes avec des médecins locaux dans des petits hôpitaux privés. Il faisait déjà face à des accusations contre lui pour ses opérations illicites parmi des donneurs d'organe appauvris au Kosovo, en Azerbaïdjan et au Sri Lanka de 2008 à 2014. Il avait aussi placé des annonces dans des journaux russes à la recherche de donateurs potentiels. Comme d'habitude, aucun suivi médical n'est jamais donné donneurs victimes de ces pratiques. Ceux-ci subissent souvent des complications. Par exemple un garçon au Kosovo a été paralysé après le prélèvement d'un rein.