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Le Venezuela met l’armée sur le pied de guerre (The Duran)

par Adam Garrie 29 Septembre 2017, 12:24 Venezuela Armée vénézuelienne USA Tension Crise Maduro

Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a déclaré que ses forces armées sont prêtes à affronter les États-Unis, qu’il a appelé «l’empire le plus criminel de l’humanité».

 

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré que son pays se prépare à résister à une invasion américaine dont l’a menacé Donald Trump. Alors que la Russie et la Chine s’opposent fermement à l’agression contre le Venezuela, notamment pendant les interventions des ministres des Affaires étrangères Sergey Lavrov et Wang Yi à l’Assemblée générale des Nations Unies la semaine dernière, Caracas ne veut pas prendre de risques.

Après avoir appelé à une préparation sans faille de la part des forces armées vénézuéliennes, Maduro a déclaré aux troupes,

« Nous avons été ouvertement menacés par l’empire le plus criminel de l’histoire de l’humanité ».

Il a ajouté que le Venezuela avait « les fusils, les missiles et les chars bien huilés prêts à « protéger » chaque pouce du territoire national », avant de déclarer que son administration défendra l’intégrité de «chaque pouce du territoire national ».

Il a ensuite critiqué la rhétorique pro-guerre des États-Unis faisant écho aux déclarations du ministre vénézuélien des Affaires étrangères faites lundi, le dernier jour de l’ouverture de la 72ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Comme The Duran l’a rapporté cette semaine:

« Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Jorge Arreaza, s’est adressé à l’Assemblée générale des Nations Unies, prononçant un discours qui représentait l’ultime réponse parmi les pays que Donald Trump avait menacés lors de son intervention profondément controversée à l’ONU la semaine dernière.

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Arreaza a commencé par une courte leçon d’histoire concernant Simón Bolívar, le combattant pour l’indépendance des états latino-américains contre la domination coloniale espagnole. Arreaza a déclaré que la leçon de Simón Bolívar est ‘unité sans conquête’. Il a ajouté que c’est l’esprit qui continue de guider et de façonner le Venezuela moderne.

Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères s’est ensuite tourné vers l’ONU, en louant les nobles objectifs de la charte des Nations Unies et en appelant à ce que la tribune de l’Assemblée générale soit  «protégée et préservée». Il a continué à dire que «c’est un lieu presque sacré pour les peuples».

Il a poursuivi,

« L’ONU a été profanée, non respectée et offensée encore et encore par des puissances arrogantes qui veulent imposer des règles unilatérales (sur d’autres) »

Arreaza s’est ensuite référé au célèbre discours de 2006 à l’Assemblée générale de l’ancien président vénézuélien Hugo Chavez qui avait déclaré qu’après le passage de George W. Bush, la tribune «sentait le soufre». Selon lui, 11 ans après, il reste toujours la même odeur.

Arreaza a ensuite dénoncé Donald Trump comme quelqu’un qui cherche à agir comme «l’empereur du monde», utilisant l’ONU qui est un lieu de paix pour déclarer la guerre à des pays souverains. Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères a comparé les méthodes de Trump à un abus de «pouvoir absolu et dictatorial». Il a également comparé Donald Trump, qui avait fortement critiqué le gouvernement socialiste du Venezuela dans son discours, au célèbre anti-communiste paranoïaque, l’ancien sénateur américain Joseph McCarthy, et à l’ancien président américain Richard Nixon.

Il a ensuite déclaré qu’en dépit des différences de rhétorique entre Donald Trump et Barack Obama, Obama proposait « un style différent, mais avait le même objectif ».

 

Arreaza s’est ensuite indigné contre les objections des États-Unis sur la présence du Venezuela au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, et a asséné que le seul pays à avoir utilisé les armes nucléaires était les États-Unis dont la place sur cette organisation devrait être retirée.

Concernant l’infâme mur frontalier de Donald Trump avec le Mexique, Arreaza a déclaré que le mur fait office de bouclier pour protéger les États-Unis de la vengeance que beaucoup cherchent à susciter contre les États-Unis après tous les mensonges racontés à propos de plusieurs guerres, dont la guerre de 2003 contre l’Irak qui avait eu pour prétexte des armes de destruction massive qui n’ont jamais existé. Il a qualifié le mur d’acte de «terrorisme politique».

 

Il s’est ensuite tourné vers le Mouvement des non-alignés, affirmant que ce mouvement, que le Venezuela préside actuellement, est un organe crucial qui peut être utilisé pour contrer le poids hégémonique des États-Unis.

Jorge Arreaza s’est ensuite penché sur les sanctions unilatérales que les États-Unis ont imposées au Venezuela en disant que, malgré leur caractère scandaleux, elles n’empêcheront pas le Venezuela de dépenser plus de 68% de la richesse du pays sur les programmes sociaux.

 

Il a conclu en déclarant que, malgré les efforts visant à détruire son pays, le Venezuela vaincra sur tous les fronts « .

Le Venezuela met l’armée sur le pied de guerre (The Duran)
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