USS Liberty - Une attaque sous faux drapeaux "made in USA" (American Herald Tribune)

USS Liberty - une attaque sous faux drapeaux "made in the USA".
Article originel : USS Liberty – a False Flag Attack “Made in the USA”
American Herald Tribune

Traduction SLT

Lyndon Baines Johnson est le traître - Son idée, son camouflage.

Un nouveau livre est sorti qui accuse le président étatsunien de l'époque - Lyndon Baines Johnson (LBJ) - d'être à l'origine de l'attaque sous faux drapeau contre l'USS Liberty. [1]

En tant qu'espion et officier de marine à la retraite, je considère depuis longtemps l'USS Liberty comme la plus grande atrocité commise par les forces militaires israéliennes contre les intérêts étatsuniennes avant le 11 septembre 2001. Je sais depuis longtemps que LBJ - et l'Amiral John McCain - ont dissimulé l'attaque d'Israël et que la chaîne de commandement militaire a ordonné aux survivants de se taire ou de perdre leurs pensions et d'aller en prison. [2]

Ce que je ne savais pas, c'est que les Israéliens ont exécuté cette attaque sous faux drapeau parce que LBJ le leur a suggéré. LBJ, et non les Israéliens, ont offert l'USS Liberty comme un agneau sacrificiel, suggérant aux Israéliens d'utiliser des avions banalisés, et proposant cette attaque sous faux drapeau, sacrifiant - avec malice et esprit - des vies étatsuniennes pour "justifier" l'intervention étatsunienne contre l'Egypte en 1967. LBJ s'attendait à ce que le navire coule et à ce que les hommes meurent - 289 personnes. [3]

Ailleurs, j'ai appris que le USS Amberjack, un sous-marin, avait tiré au moins une torpille contre l'USS Liberty, également sur ordre de LBJ. [4]

Nous avons donc ici un président étatsunien en exercice qui propose non seulement une attaque militaire sous faux drapeau par des avions israéliens et des bateaux de patrouille contre un navire de surveillance électronique naval étatsunien non combattant dans les eaux internationales, mais qui va jusqu' à envoyer un sous-marin étatsunien tirer une torpille sur un navire naval US, puis empêcher un porte-avions étatsunien de lancer des avions de protection dans les 10 minutes qui suivent le début de l'attaque - amplement de temps pour détruire les avions et les bateaux de patrouille israéliens tout en sauvant l'USS Liberty [5]

En lisant la documentation sur la façon dont LBJ a conçu cette attaque sous faux drapeau sur l'USS Liberty pour justifier les attaques militaires étatsuniennes contre l'Egypte, nous apprenons que LBJ avait déjà ordonné une série de provocations contre le Nord Vietnam, chacune destinée à justifier une guerre que LBJ voulait et que le Nord Vietnam ne voulait pas. [6]

Je fais ce commentaire, avec des sources référencées, pour deux raisons :

Premièrement, pour faire remarquer que la seule chose pire que des Sionistes contrôlant le gouvernement étatsunien est un président étatsunien qui commet une trahison en toute impunité et qui est en fait l'instigateur de cette atrocité historique. Le président Donald Trump est poussé par de nombreux traîtres à suivre le programme israélien centré sur la guerre; la leçon qu'il devrait tirer de LBJ est que les générations futures connaîtront éventuellement sa perfidie; tandis que les générations actuelles sont prêtes à le saluer pour être le plus grand président de tous les temps s'il nettoie la maison et rejette le programme sioniste adopté par tous les présidents depuis JFK.

Deuxièmement, pour donner aux Israéliens leur dû - l'atrocité de l'USS Liberty a été " Made in the USA ", conçue par un président étatsunien. Il s'agit d'informations importantes. Je m'excuse formellement d'avoir cru, à tort, que cette atrocité était d'origine israélienne, et que LBJ n'était coupable que d'un camouflage qu'après coup. J'ai eu tort. L'USS Liberty était une attaque sous faux drapeau "made in USA".

Le seul officier israélien d'honneur dans cette épreuve fut le pilote qui refusa d'attaquer un navire battant pavillon étatsunien, ultérieurement caché par les Israéliens. [7]

Un officier étatsunien, le capitaine de l'USS Amberjack, a écarté son serment de défendre la Constitution des Etats-Unis, et a tiré sur des coéquipiers au lieu de refuser ce qui était clairement un ordre illégal et une haute trahison de la part du président en exercice, LBJ. L'amiral Lawrence Geis, qui a également trahi son serment en obéissant à un ordre illégal de ne pas intervenir en cas de sauvetage de l'USS Liberty, était tout à fait autorisé en tant qu'officier supérieur à bord du porte-avions USS America. L'amiral John McCain aussi, en dissimulant délibérément cette atrocité et en omettant de rendre son propre président coupable, a trahi son serment de défendre et de soutenir la Constitution contre tous les ennemis, tant nationaux qu'étrangers.

En jetant un regard sur l'histoire militaire des États-Unis, nous constatons que presque toutes les guerres sont justifiées par des mensonges. De la guerre entre le Mexique et les Etats-Unis jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, en passant par la guerre civile et la guerre hispano-étatsunienne, l'"engagement" des États-Unis a été fondé sur des mensonges et des provocations secrètes (par exemple, huit actes de guerre cachés contre le Japon avant l'attaque de Pearl Harbor). [8]

Cette tendance se poursuit encore aujourd'hui. De tous les pays d'Afrique aujourd'hui faussement qualifiés d'être menacés par le terrorisme, à l'Asie centrale, à la Corée du Nord et au Système, au complexe militaro-industriel étatsunien et à ses alliés - notamment le sénateur John McCain qui vient de réclamer un nouvel élargissement de la loi sur le pouvoir de guerre (vers "où va l'ennemi", l'ennemi est partout où nous disons qu'il est) - cherche à attaquer partout, au grand détriment du contribuable étatsunien, et sans aucune preuve ni justification raisonnable. [9]
 

Il faut maintenant admettre que les Sionistes sont le moindre de deux maux. Les traîtres parmi nous - les citoyens étatsuniens en haut lieu - sont le plus grand mal. De Lyndon Johnson à Dick Cheney en passant par le sénateur John McCain et d'autres, c'est la trahison par notre propre pays qui est la principale cause de la guerre mondiale et de la pauvreté, de la maladie, de la prolifération, du commerce des femmes et des enfants et de la criminalité d'État à tous les niveaux.

Nous avons rencontré l'ennemi et il est nous. Je m'excuse formellement auprès de mes collègues israéliennes moins maléfiques, et je promets de me concentrer dès maintenant sur la destitution des traîtres étatsuniens qui rendent possible la perfidie sioniste.

Références


[1] Phillip F. Nelson et al, Remember the Liberty!: Almost Sunk by Treason on the High Seas  (Trine Day, 2017). S. T. Patrick, Top-Tier Treason and the USS Liberty,” dans AmericanFreePress.net, 24 octobre 2017, présente un résumé de la critique du livre avec des détails dévastateurs.

[2] Diverses références avec des réflrences sourcées sont disponibles sur USS Liberty @ Phi Beta Iota. L'amiral McCain est également coupable d'avoir obéi à des ordres illégaux.

[3]Tiré de Patrick, supra note 1:

Le procès-verbal de la réunion du comité 303, tenue deux mois avant l'attaque du Liberty, faisait référence à une opération appelée "Frontlet 615", l'opération Cyanide, qui a été trouvée dans les sous-parties de Frontlet 615. Le Comité 303 a utilisé Frontlet 615 comme nom de code pour la guerre des six jours entre Israël et l'Egypte. Comme prévu, la guerre devait commencer le 15 juin. Les Etatsuniens avaient accepté de fournir aux Israéliens du matériel, la formation des officiers et l'utilisation limitée d'avions.

L'opération Cyanide était une opération sous faux drapeau provocatrice qui appelait à une attaque des Forces de défense israéliennes contre un navire étatsunienne. L'assaut sur le navire non armé utiliserait des avions de chasse banalisés pour que la destruction puisse être imputée aux Égyptiens et que les Etatsuniens puissent entrer dans la guerre aux côtés d'Israël.

[4] Ray Songtree, “1967: USS Liberty attacked by submarine USS Amberjack – Crew member blows whistle,”, Kauai Transparency Initiative, 15 juin 2015. Plusieurs vidéos sont incluses; cette source a ensuite été citée dans plusieurs autres médias alternatifs.
 

[5] La note 1 de S.T. Patrick, supra, note 1, présente le compte rendu le plus concis de l'obéissance de l'amiral aux ordres illégaux.

[6] S.T. Patrick, supra, note 1:

Ce n'était pas la première fois que Johnson s'adonnait à des opérations sous faux-drapeau. Des années plus tôt, il avait chargé McGeorge Bundy, conseiller à la sécurité nationale, d'élaborer le "Plan 34A" au Vietnam. Buddy a été accusé d'avoir construit une série de provocations qui allaient amener les Nord-Vietnamiens à attaquer des destroyers étatsuniens (par exemple, le Golfe du Tonkin). Certains historiens citent le Tonkin comme principale raison de la victoire de Johnson en 1964 sur le sénateur Barry Goldwater (R-Ariz.).

[7] Ofer Adaret,“But Sir, It’s an American Ship.' 'Never Mind, Hit Her!' When Israel Attacked USS Liberty,” Haaretz.com, 11 Juillet 2011. Les Israéliens continuent de prétendre que l'attaque était une erreur et ils continuent d'éviter la vérité, que l'attaque a été orchestrée par notre propre président étatsunien afin de justifier une attaque contre le Caire au nom d'Israël. L'article de Haaretz est remarquable pour avoir reconnu les preuves convaincantes dans les mains des États-Unis en ce qui concerne l'armée israélienne sachant très bien qu'ils attaquaient un navire militaire non-combattant étatsunien.

[8] David Swanson, “10 Revealing War Lies,” TeleSurTV.net, 12 April 2016; David Swanson, “Lies and Consequences in Our Past 15 Wars,” Truth-Out.org, 8 March 2012; Dustin Milton West, “The 6 Biggest Lies Used To Start Horrifying Wars,” Cracked.com, 30 March 2016; Dave Redick, “13 Lies: An Abbreviated History of U.S. Presidents Leading Us to War,” ActivistPost.com, 16 December 2010; The Editorial Board, “Iraq War Lies, 13 Years Later,” The New York Times, 7 July 2016. The best book on war and lies remains Charles Lewis, 935 Lies: The Future of Truth and the Decline of America’s Moral Integrity (PublicAffairs, 2014).

[9] Elana Schor et Connor O'Brien,“McCain calls for war powers debate after Niger attack” , Politico, 23 octobre 2017.