Ce massacre commis par l'armée française est déjà tombé dans les oubliettes de la mémoire collective française. Le 9 novembre 2004, les Ivoiriens craignant un coup d'Etat commis par l'armée française contre Gbagbo se sont mobilisés devant l'hôtel Ivoire pour empêcher les soldats français de se rendre devant le palais de Laurent Gbagbo. La France avait au préalable bombardé tous les aéronefs ivoiriens suite au bombardement de Bouaké dont on nous a appris que l'Etat français aurait pu être impliqué selon plusieurs sources.
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- Jean Balan, avocat des familles des victimes de Bouaké : "Ce n'est pas Gbagbo qui a ordonné le bombardement de Bouaké. C'est un coup monté. La France voulait se débarasser de Gbagbo" (vidéo)
Pour se dégager de l'hôtel ivoire où l'armée française était bloquée, les soldats français ont tiré sur des civils non armés tuant des dizaines d'entre eux. Un crime contre l'humanité français jamais jugé.
Lire :
- 9 novembre 2004 : La France commettait un crime contre l'humanité en Côte d'Ivoire