Les soldats maliens tués fin octobre lors d'un raid de la force française Barkhane contre un groupe jihadiste dans le nord du pays étaient "bien des otages", malgré les doutes émis par Paris, a réaffirmé le président malien Ibrahim Boubakar Keïta, dans un entretien au magazine Jeune Afrique.
"Il s'agissait bel et bien d'otages des terroristes et il ne faudrait pas qu'il y ait là-dessus la moindre ambigüité entre nos amis français et nous", souligne le chef de l'Etat malien dans cet entretien à paraître dimanche. "C'est un fait regrettable, qui peut hélas survenir dans ce type d'opération. On doit l'admettre et ne pas chercher d'autres raisons qui n'existent pas", insiste-t-il...
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