Vidéos : Un régime soutenu par les États-Unis au Honduras impose la loi martiale et massacre des civils
Article originel : Videos: US-Backed Regime in Honduras Imposes Martial Law, Slaughtering Civilians
Antimedias
Traduction SLT : ATTENTION LES VIDEOS DANS CET ARTICLE SONT EXTRÊMENENT CHOQUANTES ET VIOLENTES ! ÂMES SENSIBLES S'ABSTENIR !!
En 2009, un coup d'État soutenu par les États-Unis a renversé le gouvernement démocratiquement élu du Honduras et l'a remplacé par le régime actuellement au pouvoir. Dimanche dernier, les Honduriens se sont rendus aux urnes pour élire un nouveau chef. Les élections se sont déroulées principalement entre l'actuel président Juan Orlando Hernández et le candidat de l'Alliance d'opposition Salvador Nasralla.
Comme la BBC l'a résumé:
"Lundi 27 novembre, 14h00, heure locale, 57,2% des votes étaient comptabilisés :
- Salvador Nasralla est en tête avec 5 points de pourcentage d'avance (93 975 voix).
Mardi 28 novembre, 18:15 heure locale avec 65.7% des voix comptabilisées :
- Salvador Nasralla est en tête avec 3,3 points de pourcentage d'avance (72 697 votes).
Mercredi 29 novembre, 16:58 heure locale avec 82,9% des voix comptabilisées :
- Juan Orlando Hernández mène par 0,1 point de pourcentage d'avance (2 911 voix).
Jeudi 30 novembre, 5 h, heure locale, 88,8 % des voix ont été comptabilisées :
- Juan Orlando Hernández mène par 0,8 point de pourcentage d'avant (22 677 votes)."
Le vote de jeudi dernier a poussé Salvador Nasralla à accuser le tribunal électoral d'avoir manipulé les résultats. "Ils nous prennent pour des idiots et veulent voler notre victoire", a-t-il affirmé avant d'appeler les Honduriens à descendre dans la rue pour protester. Nasralla a déclaré qu'il n'accepterait pas le décompte des voix.
La députée étatsunienne Jan Schakowsky a fait la déclaration suivante en réponse à l'élection présidentielle qui a eu lieu dimanche au Honduras :
" La confusion et le chaos règnent au Honduras après l'élection présidentielle de dimanche. Je suis profondément troublé par les retards et le manque de transparence dont a fait preuve le Tribunal électoral suprême du Honduras (TES). J'ai de sérieuses inquiétudes quant au fait qu'ils se livrent à la falsification des résultats électoraux. Je me joins à la mission d'observation électorale de l'Union européenne et au Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme à Tegucigalpa pour demander que le TES soit totalement transparent et qu'il offre immédiatement des informations claires et détaillées sur les résultats de l'élection. J'espère que notre département d'État pourra pour une fois mettre de côté son soutien aveugle au président Juan Orlando Hernandez et évaluer cette élection de manière juste et objective. Nous devons au peuple hondurien de soutenir des élections libres et équitables, et non pas à notre candidat de choix. Les yeux du monde entier sont tournés vers le Honduras. La démocratie doit prévaloir ".
Après la publication des résultats contestés et l'appel aux manifestations de leur candidat, les supporters de Nasralla ont envahi les rues. Ils prétendent avoir la preuve d'une falsification des votes et refusent de mettre fin à leurs manifestations jusqu'à à ce que le tribunal électoral entende leurs griefs.
Les affrontements ont rapidement abouti à l'utilisation de gaz lacrymogène contre les manifestants jeudi, avant de sombrer dans le chaos vendredi soir, après que le haut fonctionnaire du gouvernement Ebal Diaz a annoncé à la télévision que le gouvernement hondurien avait suspendu les droits constitutionnels, donnant à l'armée et à la police plus de pouvoir pour écraser les manifestations.
"La suspension des garanties constitutionnelles a été approuvée afin que les forces armées et la police nationale puissent contenir cette vague de violence qui a englouti le pays ", a déclaré Diaz.
Le ministre du gouvernement, Jorge Ramon Hernandez, a annoncé dans une déclaration diffusée simultanément à la télévision et à la radio qu'à partir de maintenant, un couvre-feu national couvrirait de 18 heures à 6 heures du matin et continuerait pendant 10 jours. En vertu du décret, toutes les autorités locales doivent obéir aux ordres de l'armée et de la police nationale.
Samedi, les lecteurs d'Anti-Media au Honduras ont contacté le journal pour tenter de partager leur point de vue sur la situation sinistre du Honduras avec le monde. Les Honduriens ont affirmé que les médias financés par l'État négligent d'informer les Honduriens et le monde de la violence que l'armée et la police nationale utilisent contre les manifestants pendant la suspension des droits constitutionnels.
La violence comprend l'utilisation de gaz lacrymogène, de matraques et de tirs meurtriers qui ont causé la mort de plusieurs Honduriens, comme on peut le voir dans la vidéo diffusée par Anti Media ci-dessous.
ATTENTION IMAGES ET VIDEOS EXTRÊMEMENT VIOLENTES ! ÂMES SENSIBLES S'ABSTENIR !!
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