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Le chef des gardiens de la révolution annonce la fin de la "séddition", Mediapart annonce son renforcement

par SLT 3 Janvier 2018, 17:02 Iran Manifestation Protestation Articles de Sam La Touch

Deux points de vue différents mis en parallèle, celui des autorités iraniennes qui annoncent bien entendu la "fin de la séddition" rapporté par l'AFP et celui de Mediapart qui annonce son renforcement.

Le chef des gardiens de la révolution annonce la fin de la "séddition", Mediapart annonce son renforcement

- AFP Iran: le chef des Gardiens de la révolution annonce "la fin de la sédition"
Le chef des Gardiens de la révolution, le général Mohammad Ali Jafari, a assuré mercredi être en mesure d'annoncer "la fin de la sédition", en référence aux protestations contre le pouvoir et les difficultés économiques qui secouent l'Iran depuis près d'une semaine.

"Dans ce mouvement de sédition, il y a eu au maximum des rassemblements de 1.500 personnes, et le nombre des fauteurs de trouble n'a pas dépassé 15.000 personnes sur l'ensemble du pays", a-t-il ajouté, dans des propos publiés par le site internet des Gardiens de la révolution.
"Un grand nombre de fauteurs de troubles, au centre de la sédition, (...) ont reçu une formation de la part de la contre-révolution et des monafeghines", a-t-il avancé, en utilisant un terme désignant les Moudjahidine du peuple. Ceux-ci "ont été arrêtés et il y aura une action ferme contre eux", a-t-il souligné...

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Lire également :
- Mediapart 03.01.17 Au sixième jour des manifestations Iran: naissance d’une « troisième force »
L’agitation se poursuit en Iran, gagne de nouvelles villes et prend une coloration très anti-religieuse. Contrairement à 2009, « c’est vraiment le peuple qui est dans la rue », notent les observateurs. Le clivage réformateurs-radicaux est dépassé. On compte une vingtaine de morts et des milliers d’arrestations.
La vieille division entre factions réformatrices et factions radicales, les “oussoulgarayan” (les “principalistes”, comme on les appelle en Iran), a volé en éclats. Ce clivage était pertinent lors du grand mouvement d’opposition à la réélection de Mahmoud Ahmadinejad, en 2009, qui vit l’arrestation des deux grandes figures du camp réformateur, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi (l’un et l’autre toujours en résidence surveillée), ou lors de la dernière élection présidentielle de mai 2017 qui a consacré la réélection triomphale de Hassan Rohani. Ce qui se joue aujourd’hui dans la rue iranienne est d’une tout autre nature...

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