Le convoi des militaires français a été la cible d'un kamikaze, jeudi 11 janvier. Il circulait entre Ménaka et Indelimane, à l'est du pays, quand il a été frappé.
rois soldats français de la force Barkhane ont été blessés, dont un grièvement, jeudi 11 janvier dans l'est du Mali. Leur convoi a été la cible d'un attentat perpétré par un kamikaze, a annoncé vendredi 12 janvier l'état-major des Armées, à Paris.
Le convoi blindé français circulait entre Ménaka et Indelimane au moment où le kamikaze a frappé. Cinq ans jours pour jours auparavant, le 11 janvier 2013, l'opération Serval à laquelle Barkhane a succédé, était déclenchée.
Le soldat grièvement blessé a été rapatrié en France et admis dans un hôpital militaire de la régions parisiennes. Les deux autres militaires ont été soignés sur place, a déclaré le colonel Patrick Steiger, porte-parole de l'état-major. "Un véhicule s'est approché du convoi et s'est fait exploser à proximité d'un Véhicule de l'avant blindé (VAB)", a précisé le gradé. La précédente attaque de ce type remonte au 17 janvier 2017, à Gao, dans le centre du Mali.
Selon un décompte de l'Agence France-Presse, 18 militaires ont été tués au Mali depuis le déploiement des forces de l'opération militaire française Serval au Mali et celle qui l'a prolongée, Barkhane, qui a été étendue à cinq pays du Sahel au mois d'août 2014...