Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Pimkie renonce à la "rupture conventionnelle collective" suite aux refus des syndicats, PSA dans les starting blocks

par SLT 9 Janvier 2018, 19:28 Pimkie PSA Ruptures conventions collectives PSE Licenciement Macron Loi Travail Entreprises Economie Articles de Sam La Touch

(c) DENIS CHARLET / AFP

(c) DENIS CHARLET / AFP

Selon France info, le groupe de prêt-à-porter féminin Pimkie a dû abandonner officiellement le projet de rupture conventionnelle collective pour supprimer 208 emplois sur les 1 900 que compte l'enseigne, suite au refus des syndicats de signer. Par contre, l'enseigne envisagerait un Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) pour réduire le nombre d'emplois.  Selon le journaliste Belouezzane interviewé par Le Monde, "pour l’entreprise la rupture conventionnelle est plus sûre juridiquement qu’un plan de sauvegarde de l'emploi qui, lui, repose principalement sur la jurisprudence. Il est beaucoup plus difficile de contester la première que le second et elle ne s’accompagne pas des mêmes obligations de reclassement et de forrnation que le PSE". En clair le plan plus classique pour supprimer des emplois sera nettement moins payant que la "rupture de conventions collectives" avalisée par les ordonnances Macron sur la réforme du code du travail.

 PSA Peugeot Citroën, par contre, qui avait été condamné pour licenciement abusif de 113 salariés en 2014 entend bien être la première entreprise à pouvoir utiliser la rupture de conventions collectives pour réduire le nombre de poste après un accord en passe d'être signé avec des syndicats. Le groupe, en pleine embellie commerciale, a présenté son plan aux syndicats le 9 janvier prochain. Selon Le Figaro, le groupe a connu une bonne année 2017: ses immatriculations ont progressé de 10,7% sur les onze premiers mois de l'année. Selon Investir, PSA prévoit 1.300 ruptures conventionnelles collectives.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

Haut de page