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11.02.18. Le point sur l'offensive turque à Afrin à J23/ Update on the Turkish offensive in Afrin on D23/ Aktuelle Informationen über die türkische Intervention in Afrin auf T23

par SLT 11 Février 2018, 21:08 Afrin Armée turque Offensive Turquie Kurdes Syrie Impérialisme EI Collaboration Articles de Sam La Touch

Les forces turques et leurs supplétifs continuent de progresser malgré la résistance farouche des forces kurdes. Depuis hier les bombardements aériens turques sur la région d'Afrin ont repris. Ce 11 février, l'armée turque et les milices alliées de l'Armée syrienne libre ont réussi à s'emparer des villages de Saar Najkeh et d'Arabiwiran ainsi que des collines voisines. Au sud d'Afrin, les forces pro-Ankara ont capturé le village de Haj Iskandar après des heures d'affrontements avec les unités d'arrière-garde kurdes.La prise de Haj Iskandar a maintenant placé les forces dirigées par la Turquie à moins de trois kilomètres de la ville de Jandairis - l'un des plus grands centres de population de la région d'Afrin et, vraisemblablement, un bastion pour les forces kurdes. Une lourde bataille pour Jandaris pourrait avoir lieu dans les jours prochains. Enfin des analystes reprochent aux forces turques comme aux forces kurdes de recruter dans leurs rangs d'anciens djihadistes de l'Etat islamique pour renforcer leurs forces. Les renforts semblent arriver de part et d'autres pour les prochaines batailles importantes à venir si aucun accord n'est trouvé entre les différentes parties.
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Turkish forces and their proxies continue to progress despite the fierce resistance of Kurdish forces. Since yesterday, Turkish aerial bombardments on the Afrin region have resumed. On 11 February, the Turkish army and allied militias of the Syrian Free Army succeeded in capturing the villages of Saar Najkeh and Arabiwiran and the surrounding hills. South of Afrin, pro-Ankara forces captured the village of Haj Iskandar after hours of clashes with Kurdish rearguard units.The capture of Haj Iskandar has now placed the Turkish-led forces within three kilometres of Jandairis - one of the largest population centres in the Afrin region and, presumably, a stronghold for the Kurdish forces. A heavy battle for Jandaris could take place in the next few days. Finally, analysts criticize both Turkish and Kurdish forces for recruiting former jihadists from the Islamic state into their ranks to strengthen their forces. Reinforcements appear to arrive on both sides for the next major battles to come if no agreement is reached between the various parties.
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Turkish forces and their substitutes continue to progress despite the fierce resistance of Kurdish forces. Since yesterday, Turkish aerial bombardments on the Afrin region have resumed. On 11 February, the Turkish army and allied militias of the Syrian Free Army succeeded in capturing the villages of Saar Najkeh and Arabiwiran and the surrounding hills. South of Afrin, pro-Ankara forces captured the village of Haj Iskandar after hours of clashes with Kurdish rearguard units.The capture of Haj Iskandar has now placed the Turkish-led forces within three kilometres of Jandairis - one of the largest population centres in the Afrin region and, presumably, a stronghold for the Kurdish forces. A heavy battle for Jandaris could take place in the next few days. Finally, analysts criticize both Turkish and Kurdish forces for recruiting former jihadists from the Islamic state into their ranks to strengthen their forces. Reinforcements appear to arrive on both sides for the next major battles to come if no agreement is reached between the various parties.

1. Le point sur l'offensive turque à Afrin
2. Selon des analystes, les Turcs comme les Kurdes recyclent leurs supplétifs terroristes de l'Etat islamique pour se combattre à Afrin
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1. Update on the Turkish offensive in Afrin
2. According to analysts, Turks and Kurds alike recycle their terrorist substitutes from the Islamic state to fight in Afrin
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1. Update zur türkischen Offensive in Afrin
2. Analysten zufolge recyceln Türken und Kurden ihre terroristischen Substitute aus dem islamischen Staat, um in Afrin zu kämpfen.

Avertissement : nous recueillons ici toutes les informations qui nous semblent pertinentes qu'elles soient occidentales, iraniennes, israéliennes, turques, russes...Elles seront systématiquement sourcées. Nous essayerons de nous en tenir aux faits.
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We collect here all the information that seems relevant to us whether they are Western, Iranian, Israeli, Turkish, Russian... They will be systematically sourced. We will try to stick to the facts.
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Wir sammeln hier alle Informationen, die für uns relevant erscheinen, ob es sich um westliche, iranische, israelische, türkische, russische oder türkische Informationen handelt... Sie werden systematisch beschafft. Wir werden versuchen, uns an die Fakten zu halten.

11.02.18. Le point sur l'offensive turque à Afrin à J23/ Update on the Turkish offensive in Afrin on D23/ Aktuelle Informationen über die türkische Intervention in Afrin auf T23

1. Le point sur l'offensive turque à Afrin
Le 11 février, l'état-major général des TAF a affirmé que 1 266 "terroristes" ont été "neutralisés" à Afrin depuis le début de l'opération "Rameau d'Olivier", le 20 janvier (Anadolu Agency). Un chiffre jugé fantaisiste par bon nombre d'analystes. Ce 11 février, selon AMN, après une nouvelle journée de progrès, l'armée turque et les milices alliées de l'Armée syrienne libre progressent maintenant sur l'une des plus grandes villes de la région d'Afrin en Syrie. Dans le nord-est de la région, les rebelles de l'Armée syrienne libre - soutenus par les tirs de soutien de l'armée turque - ont réussi à s'emparer des villages de Saar Najkeh et d'Arabiwiran ainsi que des collines voisines. Au sud d'Afrin, les forces pro-Ankara ont capturé le village de Haj Iskandar après des heures d'affrontements avec les unités d'arrière-garde kurdes.La prise de Haj Iskandar a maintenant placé les forces dirigées par la Turquie à moins de trois kilomètres de la ville de Jandairis - l'un des plus grands centres de population de la région d'Afrin et, vraisemblablement, un bastion pour les forces kurdes.
Selon South Front, l'armée turque et ses supplétifs de l'armée syrienne libre (ASL) ont capturé le village de Hec Iskendere dans le district de Jandaris à l'ouest de la ville d'Afrin, selon l'Agence Anadolu turque. Des sources syriennes de l'opposition ont également affirmé que l'ASL, soutenue par la Turquie, avait capturé le village de Saranjik dans le district de Rajo, au nord d'Afrin. L'Agence Anadolu a également indiqué que les avions de combat de l'armée de l'air turque (FAT) avaient détruit plusieurs positions des unités de protection du peuple kurde le long de la frontière turque avec Afrin. L'artillerie de l'armée turque a également bombardé les positions de YPG à l'ouest d'Afrin, selon les médias. De son côté, le GPJ a déclaré que ses combattants avaient repoussé l'attaque de l'ASL soutenue par les Turcs contre le village de Saranjik après cinq heures d'affrontements à l'intérieur et autour de celui-ci. Selon l'agence de presse kurde Hawar News Agency (ANHA), les combattants de YPG ont tué 11 soldats de l'armée turque et 21 combattants de l'ASL soutenue par la Turquie au cours des dernières 24 heures. Des sources turques ont confirmé les allégations de l'ANHA. De plus, l'ANHA a rapporté que les combattants de YPG avaient détruit un char de combat, un véhicule blindé et un bulldozer de l'armée turque avec des ATGM dans le district de Bulbul au nord d'Afrin. La journée d'hier pour les Turques fut tout aussi sanglante. Selon South Front, "Onze membres des forces armées turques impliqués dans l'opération d'Ankara contre les milices kurdes dans la région syrienne d'Afrin ont été tués et onze autres blessés samedi (10 février), selon les Forces armées turques (TAF). Deux militaires ont été tués lorsqu'un hélicoptère d'attaque T129 ATAK a été abattu par des chasseurs du YPG/YPJ. L'hélicoptère s'est écrasé dans la province turque de Hatay. Le reste du personnel militaire turc a été tué ou blessé lors d'affrontements avec les forces kurdes du YPG/YPJ dans la région d'Afrin." Selon l'Agence Anadolu, les avions de chasse turques ont repris depuis hier les bombardements sur les forces kurdes dans la région d'Afrin. En outre, l'artillerie turque stationnée dans la province de Hatay, province frontalière de la Syrie, a pilonné les positions du YPG/YPJ. Selon Al Masdar News, plus de 500 membres de l'Armée syrienne libre (ASL) formés en Turquie ont récemment rejoint l'Opération "Rameau d'Olivier" dans la région d'Afrin d'Alep, ont déclaré dimanche des militants pro-opposition. Selon les militants pro-oppositions, les 500 combattants appartenaient au régiment Al-Hamza, qui fait également partie du groupe Sultan Murad de l'armée syrienne libre.
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1. Update on the Turkish offensive in Afrin
On 11 February, the general staff of the TAFs stated that 1,266 "terrorists" have been "neutralized" in Afrin since the start of Operation Olive Branch on 20 January (Anadolu Agency). A figure considered by many analysts to be fanciful.On 11 February, according to AMN, after another day of progress, the Turkish army and allied militias of the Syrian Free Army are now making progress on one of the largest cities in the Afrin region of Syria, according to AMN. In the north-east of the region, the rebels of the Syrian Free Army - supported by the Turkish army's support firing - succeeded in capturing the villages of Saar Najkeh and Arabiwiran and the surrounding hills. South of Afrin, pro-Ankara forces captured the village of Haj Iskandar after hours of clashes with Kurdish rearguard units.The capture of Haj Iskandar has now placed the Turkish-led forces within three kilometres of Jandairis - one of the largest population centres in the Afrin region and, presumably, a stronghold for the Kurdish forces. According to South Front, the Turkish army and its substitutes from the Syrian Free Army (ASL) captured the village of Hec Iskendere in Jandaris district west of Afrin city, according to the Turkish Anadolu Agency. Syrian opposition sources also claimed that the ASL, supported by Turkey, had captured the village of Saranjik in Rajo district, north of Afrin. The Anadolu Agency also reported that the Turkish Air Force (FAT) combat aircraft had destroyed several positions of the Kurdish People's Protection Units along the Turkish border with Afrin. Turkish army artillery also bombed YPG positions west of Afrin, according to the media. YPG, for its part, said its fighters repelled the Turkish-backed ASL attack on Saranjik village after five hours of fighting inside and around Saranjik village. According to the Kurdish news agency Hawar News Agency (ANHA), YPG fighters have killed 11 Turkish army soldiers and 21 ASL fighters supported by Turkey in the last 24 hours. Turkish sources confirmed ANHA's allegations. In addition, ANHA reported that YPG fighters had destroyed a Turkish army battle tank, armoured vehicle and bulldozer with ATGMs in Bulbul district north of Afrin. Yesterday's day was just as bloody for the Turks. According to South Front,"Eleven members of the Turkish armed forces involved in the Ankara operation against Kurdish militias in the Syrian region of Afrin were killed and eleven others wounded on Saturday (10 February), according to the Turkish Armed Forces (TAF). Two soldiers were killed when a T129 ATAK attack helicopter was shot down by YPG/YPJ fighter fighters. The helicopter crashed in the Turkish province of Hatay. The rest of the Turkish military personnel were killed or wounded in clashes with YPG/YPJ Kurdish forces in the Afrin region." According to the Anadolu Agency, Turkish fighter planes have since yesterday resumed bombing of Kurdish forces in the Afrin region. In addition, Turkish artillery stationed in the province of Hatay, a border province of Syria, pounded the YPG/YPJ positions. According to Al Masdar News, more than 500 members of the Syrian Free Army (ASL) trained in Turkey recently joined Operation "Rameau d' Olivier" in the region of Afrin in Aleppo province, said on Sunday pro-opposition activists. According to pro-opposition activists, the 500 fighters belonged to the Al-Hamza regiment, which is also part of the Sultan Murad group of the Syrian Free Army.
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1. Update zur türkischen Offensive in Afrin
Am 11. Februar teilte der Generalstab der TAFs mit, dass seit Beginn der Operation Olive Branch am 20. Januar (Anadolu Agency) 1.266 "Terroristen" in Afrin "neutralisiert" wurden. Eine Zahl, die von vielen Analysten als phantasievoll angesehen wird. Am 11. Februar, so AMN, machen die türkische Armee und die verbündeten Milizen der Syrischen Freien Armee nach einem weiteren Tag des Fortschritts Fortschritte in einer der größten Städte in der afrikanischen Region Syrien, so AMN. Im Nordosten der Region gelang es den Rebellen der syrischen Freien Armee - unterstützt durch das Unterstützungsfeuer der türkischen Armee - die Dörfer Saar-Najkeh und Arabiwiran und die umliegenden Hügel zu erobern. Südlich von Afrin eroberten Pro-Ankara-Kräfte das Dorf Haj Iskandar nach stundenlangen Zusammenstößen mit kurdischen Nachhut-Einheiten.Mit der Eroberung von Haj Iskandar sind die türkisch geführten Truppen nun drei Kilometer von Jandairis entfernt - eines der größten Bevölkerungszentren in der afrikanischen Region und vermutlich eine Hochburg der kurdischen Streitkräfte. Laut South Front, eroberte die türkische Armee und ihre Stellvertreter aus der syrischen Freien Armee (ASL) nach Angaben der türkischen Anadolu-Agentur das Dorf Hec Iskendere im Bezirk Jandaris westlich von Afrin City. Syrische Oppositionsquellen behaupteten auch, dass die ASL, unterstützt von der Türkei, das Dorf Saranjik im Distrikt Rajo, nördlich von Afrin, erobert habe. Die Anadolu-Agentur berichtete auch, dass die Kampfflugzeuge der türkischen Luftwaffe (FAT) mehrere Positionen der kurdischen Volksschutzeinheiten entlang der türkischen Grenze zu Afrin zerstört haben. Türkische Armeeartillerie bombardierte auch YPG Positionen westlich von Afrin, entsprechend den Media. YPG, für seinen Teil, sagte, dass seine Kämpfer den von der Türkei unterstützten ASL-Angriff auf das Dorf Saranjik nach fünf Stunden Kämpfen in und um das Dorf Saranjik abwehrten. Nach Angaben der kurdischen Nachrichtenagentur Hawar News Agency (ANHA) haben YPG-Kämpfer in den letzten 24 Stunden 11 türkische Armeesoldaten und 21 von der Türkei unterstützte ASL-Kämpfer getötet. Türkische Quellen bestätigten die Behauptungen der ANHA. Darüber hinaus berichtete ANHA, dass YPG-Kämpfer einen Kampfpanzer, ein gepanzertes Fahrzeug und einen Bulldozer der türkischen Armee mit ATGMs im Bulbul Distrikt nördlich von Afrin zerstört hätten. Der gestrige Tag war genauso blutig für die Türken. Laut South Front wurden"Elf Mitglieder der türkischen Streitkräfte, die an der Operation Ankara gegen kurdische Milizen in der syrischen Region Afrin beteiligt waren, am Samstag (10. Februar) getötet und elf weitere verletzt, so die türkischen Streitkräfte (TAF). Zwei Soldaten wurden getötet, als ein T129 ATAK Angriffshubschrauber von YPG/YPJ Kampfflugzeugen abgeschossen wurde. Der Hubschrauber stürzte in der türkischen Provinz Hatay ab. Der Rest des türkischen Militärs wurde bei Zusammenstößen mit den kurdischen Streitkräften der YPG/YPJ in der Region Afrikas getötet oder verwundet." Nach Angaben der Anadolu-Agentur haben türkische Kampfflugzeuge seit gestern die Bombardierung kurdischer Streitkräfte in der Afrin Region wieder aufgenommen. Darüber hinaus zerstörte die türkische Artillerie, die in der Provinz Hatay, einer Grenzprovinz Syriens, stationiert war, die YPG/YPJ-Positionen. Laut Al Masdar News haben sich vor kurzem mehr als 500 Mitglieder der syrischen Freien Armee (ASL), die in der Türkei ausgebildet wurden, der Operation Olive Branch in der Region Afrin des Aleppo angeschlossen, sagten am Sonntag Pro-Opposition-Aktivisten. Nach Angaben von Pro-Oppositions-Aktivisten gehörten die 500 Kämpfer dem Al-Hamza-Regiment an, das ebenfalls zur Sultan-Murad-Gruppe der syrischen Freien Armee gehört.

2. Selon des analystes, les Turcs comme les Kurdes recyclent leurs supplétifs terroristes de l'Etat islamique pour se combattre à Afrin
Une analyse intéressante d'Andrew Korygbo mérite d'être signalé. Il revient dans Oriental Review au travers d'un article intitulé "Guerre turco-kurde ou guerre civile de Daech ?", sur les liens faustiens entre Erdogan et les terroristes de même que pour les Kurdes. Selon cet auteur, Erdogan comme les Kurdes ont tout intérêt à envoyer au feu leurs proxys terroristes (ex-combattants d'Al Qaïda en Syrie et Etat islamique pour la Turquie et Etat islamique pour les Kurdes). Il décrit la première phase de l'intervention turque à Afrin comme une "guerre civile de l'Etat islamique" instrumentalisée par les forces turques et kurdes les unes contre les autres. Il considère que la deuxième phase du conflit pourrait voir un affrontement plus direct entre Turques et Kurdes :
"...les Turcs et les Kurdes essayent de se débarrasser des conséquences diaboliques à long terme de leurs contrats faustiens avec Daech, envoyant essentiellement leurs alliés d’autrefois à leur perte dans le hachoir des montagnes du nord-ouest de la Syrie afin d’éviter d’être « piqués » par leurs propres « scorpions ». Du point de vue cynique des deux principaux acteurs de la guerre turco-kurde, il est préférable pour chacun d’entre eux que les premières phases de ce conflit ressemblent à une guerre civile de Daech, mais une fois cette force de combat « bachi-bouzouk » épuisée, la « vraie guerre » entre les deux parties va commencer. Les États-Unis ont aussi intérêt à la perpétuer le plus longtemps possible et à en faire une répétition au XXI^e siècle de la guerre Iran-Irak afin de manipuler indéfiniment l’équilibre des pouvoirs au Moyen-Orient en faveur de leur grande stratégie.". Cette analyse datant du 25 janvier 2018 semble avoir été validée (du moins dans le camps turque) par les déclarations d'ex membre de l'EI qui ont déclaré au journal britannique The Independant avoir été recruté dans les rangs des forces turques (cf.vidéo plus bas). De leur côté les Kurdes ont amnistié des membres de l'Etat islamique pour les recruter au sein des YPG : "Le Parti de l’union démocratique (PYD), c’est-à-dire le parti anarchiste kurde syrien, vient d’amnistier 120 émirs de Daesh et de les incorporer dans ses milices, les Unités de protection du peuple (YPG), a révélé l’ambassadeur de la Fédération de Russie à l’Onu, Vassily Nebenzia" selon Voltaire.net. MintPress News rajoute que " les YPG, PYD, FDS, MSF, sont tous pareils. Les FDS se sont ralliés à l'armée syrienne libre qui travaille ouvertement aux côtés de Jabhat Al Nosra[Al Qaida]. Les milices kurdes ont recruté d'anciens membres de l'EI."
Enfin ce qu'oublie de préciser Korygbo, c'est que la stratégie d'Erdogan est soutenue plus ou moins implicitement par Poutine ce qui marque un tournant dans la lutte russe contre le terrorisme en Syrie.
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2. According to analysts, Turks and Kurds alike recycle their terrorist substitutes from the Islamic state to fight in Afrin
An interesting analysis by Andrew Korygbo is worth noting. He returns to the Oriental Review through an article entitled " Turkish-Kurdish War or ISIS-Daesh Civil War?", on the faustian ties between Erdogan and the terrorists as well as the Kurds. According to this author, both Erdogan and the Kurds have every interest in sending their terrorist proxies (former Al Qaeda fighters in Syria and Islamic state for Turkey and Islamic state for the Kurds) to fire. He describes the first phase of the Turkish intervention in Afrin as a "civil war of the Islamic state" being used by Turkish and Kurdish forces against each other. It considers that the second phase of the conflict could see a more direct confrontation between Turks and Kurds:
... the Turks and Kurds are trying to get rid of the diabolical long-term consequences of their Faustian contracts with Daech, essentially sending their former allies to their death in the mincer of the mountains of northwestern Syria to avoid being "stung" by their own scorpions. From the cynical point of view of the two main actors of the Turkish-Kurdish war, it is preferable for each of them that the first phases of this conflict resemble a civil war in Daech, but once this "Bashi-Buzouk" fighting force is exhausted, the "real war" between the two parties will begin. It is also in the interest of the United States to perpetuate it as long as possible and to repeat it in the 21st century of the Iran-Iraq war in order to manipulate indefinitely the balance of power in the Middle East in favour of its grand strategy.". This analysis dated 25 January 2018 seems to have been validated (at least in the Turkish camps) by the statements of former EI member who told the British newspaper The Independent that he had been recruited into the ranks of the Turkish forces (see video below). For their part, the Kurds amnesized members of the Islamic State to recruit them within the YPG: "The Party of Democratic Union (PYD), i. e. the Syrian anarchist Kurdish party, has just amnesty 120 emirs of Daesh and incorporate them into its militias, the People's Protection Units (YPG), revealed the Russian Federation's ambassador to the UN, Vassily Nebenzia" according to Voltaire.net. MintPress News adds that "YPG, PYD, FDS, MSF, are all the same. The SDF rallied with the free Syrian army, which works openly alongside Jabhat Al Nosra[Al Qaida]. Kurdish militias have recruited former ISIS members." Finally, what Korygbo fails to mention is that Erdogan's strategy is more or less implicitly supported by Putin, which marks a turning point in the Russian fight against terrorism in Syria.
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2. Analysten zufolge recyceln Türken und Kurden ihre terroristischen Substitute aus dem islamischen Staat, um in Afrin zu kämpfen.
Eine interessante Analyse von Andrew Korygbo ist erwähnenswert. Zur Oriental Review kehrt er mit einem Artikel mit dem Titel "Türkisch-Kurdischer Krieg oder Daechs Bürgerkrieg?"über die faustischen Bindungen zwischen Erdogan und den Terroristen sowie den Kurden. Laut diesem Autor haben sowohl Erdogan als auch die Kurden ein großes Interesse daran, ihre terroristischen Stellvertreter (ehemalige Al-Qaida-Kämpfer in Syrien und islamischer Staat für die Türkei und islamischer Staat für die Kurden) zum Schießen zu schicken. Er beschreibt die erste Phase der türkischen Intervention in Afrin als einen "Bürgerkrieg des islamischen Staates", der von türkischen und kurdischen Kräften gegeneinander eingesetzt wird. Sie ist der Auffassung, dass in der zweiten Phase des Konflikts eine direktere Konfrontation zwischen Türken und Kurden stattfinden könnte:
.... die Türken und Kurden versuchen, die teuflischen Langzeitfolgen ihrer faustischen Verträge mit Daech loszuwerden, indem sie ihre ehemaligen Verbündeten im Wesentlichen in den Wolken der Berge im Nordwesten Syriens in den Tod schicken, um nicht von ihren eigenen Skorpionen "gestochen" zu werden. Aus zynischer Sicht der beiden Hauptakteure des Türkisch-Kurdischen Krieges ist es für jeden von ihnen vorzuziehen, dass die ersten Phasen dieses Konflikts einem Bürgerkrieg in Daech ähneln, aber sobald diese "Bashi-Buzouk"-Kampftruppe erschöpft ist, beginnt der "echte Krieg" zwischen den beiden Parteien. Es liegt auch im Interesse der Vereinigten Staaten, sie so lange wie möglich aufrechtzuerhalten und im 21. Jahrhundert des Iran-Irak-Krieges zu wiederholen, um das Machtgleichgewicht im Nahen Osten auf unbestimmte Zeit zugunsten seiner großen Strategie zu manipulieren.". Diese Analyse, die auf den 25. Januar 2018 datiert, scheint (zumindest in den türkischen Lagern) durch die Aussagen des ehemaligen EI-Mitglieds bestätigt worden zu sein, das der britischen Zeitung The Independent sagte (Sehe video unter), dass er in die Reihen der türkischen Streitkräfte rekrutiert worden sei. Die Kurden haben ihrerseits Mitglieder des islamischen Staates amnestiert, um sie innerhalb der YPG zu rekrutieren: "Die Partei der Demokratischen Union (PYD), d. h. die syrische anarchistisch-kurdische Partei, hat gerade 120 Emiren von Daesh amnestiert und sie in ihre Milizen, die People's Protection Units (YPG), integriert, enthüllte den Botschafter der Russischen Föderation bei der UNO, Vassily Nebenzia" laut Voltaire.net. MintPress News fügt hinzu, dass "YPG, PYD, FDS, MSF, sind alle gleich. Die SDF schloss sich der freien syrischen Armee an, die offen mit Jabhat Al Nosra[Al Qaida] zusammenarbeitet. Kurdische Milizen haben ehemalige ISIS-Mitglieder rekrutiert.Was Korygbo nicht erwähnt, ist schließlich, dass Erdogans Strategie mehr oder weniger implizit von Putin unterstützt wird, was einen Wendepunkt im russischen Kampf gegen den Terrorismus in Syrien markiert.

La Turquie recrute et forme des combattants de l'EI pour mener son invasion de l'enclave kurde d'Afrin dans le nord de la Syrie, selon une ancienne source de l'EI. / Turkey is recruiting and retraining Isis fighters to lead its invasion of the Kurdish enclave of Afrin in northern Syria, according to an ex-Isis source / La Turquie recrute et forme des combattants de l'EI pour mener son invasion de l'enclave kurde d'Afrin dans le nord de la Syrie, selon une ancienne source de l'EI.

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