Devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, sept États ont réclamé à Paris de déclassifier les documents concernant sa politique au Rwanda avant, pendant et après le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994.
« La France a des obligations par rapport à son devoir de vérité, son devoir de mémoire. Elle doit prendre en compte les allégations portées sur son propre rôle. Nous demandons la déclassification de tous les documents sur la période qui précède et qui suit le génocide », martèle François Ngarambe, l’ambassadeur du Rwanda à Genève, joint par Jeune Afrique.
L’Examen périodique universel (EPU) – mécanisme du Conseil des droits de l’homme de l’ONU mis en place pour dresser l’état des lieux dans chacun des États membres de l’organisation -, s’est penché ce lundi sur le cas de la France.
Paris doit répondre à une demande adressée en juin 2017 au Conseil des droits de l’homme par le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR), une association qui traque sans relâche les génocidaires résidant en France et dont l’action est à l’origine de la quasi-totalité des procédures instruites à Paris par le pôle « génocide et crimes contre l’humanité ».,,
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