La vérité sur les Pentagone Papers et le lanceur d'alerte Daniel Ellsberg (Vidéos)

En 1971, Daniel Ellsberg, un brillant analyste employé comme consultant par le Pentagone, un anticommuniste patenté, fait parvenir au New York Times un dossier sur la guerre du Vietnam classé secret défense. Ce document de 7000 pages révèle les mensonges d'Etat sur cette guerre. Daniel Ellsberg devient alors le lanceur d'alerte et l'homme le plus recherché aux Etats-Unis. Il révèle les mystifications de la Maison Blanche pour entrer en guerre et maintenir la guerre au Vietnam, une des pires guerres impérialistes du XXème siècle. Ellsberg revient sur la manière dont les attaques du Golfe du Tonkin totalement fabriquées par Washington ont servi de prétexte pour lancer cette guerre contre les Vietnamiens et leur volonté d'indépendance du système colonial occidental et sur la manière dont les rapports du Pentagone et de la Maison blanche ont falsifié les informations diffusées à la presse sur la guerre étatsunienne au Vietnam. Les papiers du Pentagone Papers délivrés par le lanceur d'alerte Ellsberg au NYT ne sont pas sans évoquer 50 ans plus tôt l'affaire WikiLeaks et le lanceur d'alerte Julian Assange ainsi que les guerres impérialistes étatsuniennes actuelles en Afghanistan, en Irak, en Syrie, en Somalie, en Libye, au Yémen...Autant de Vietnam multiplié par six.

A l'époque Henry Kissinger avait déclaré que Daniel Ellsberg est l'homme le plus dangereux des Etats-Unis et qu'il fallait le neutraliser.

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- Le film Pentagon Papers (The Post) et l’affaire des « papiers du Pentagone » (Consortium News)

"L'Homme qui a fait tomber Nixon - Daniel Ellsberg et les Dossiers du secret du Pentagone"

En 1971, Daniel Ellsberg, analyste du ministère de la Défense, ancien commandant de la marine étatsunienne et anticommuniste Daniel Ellsberg, a divulgué les documents du Pentagone aux médias. Au cours de cet entretien, Ellsberg présente un récit intérieur explosif sur comment et pourquoi il a contribué à mettre fin à la guerre du Vietnam et à la présidence de Richard Nixon.