Saint-Etienne-du-Rouvray: les vacances tragiques des services de renseignement
Par Mathieu Sic
Mediapart
Le scandale de Saint-Étienne-du-Rouvray, révélé par Mediapart, s’amplifie. Le Canard enchaîné révèle que ce n’est pas un, mais trois services de renseignement qui surveillaient l’un des futurs assassins du père Jacques Hamel. Dans la semaine précédant l’attentat, les notes s’accumulent mais se perdent dans les méandres de la cellule de coordination de la lutte antiterroriste.
Ce n’est plus une faille, mais un trou béant dans la raquette. À la suite des révélations de Mediapart, le 4 janvier, sur le raté de la direction du renseignement parisien lors de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, Le Canard enchaîné évoque dans son édition de mercredi « les trois bavures des services antiterroristes ». Citant notamment un rapport de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) qui serait daté du 14 janvier 2018, l’hebdomadaire satirique assure que ce n’est pas un, mais trois services de renseignement qui surveillaient l’un des futurs assassins du père Jacques Hamel dans la semaine précédant l’attentat...