[Vidéo] Rapport sur la guerre en Syrie au 7 février 2018 : L'armée syrienne libère des dizaines de villages de l'EI dans le nord-est de Hama (Southfront)

Rapport sur la guerre en Syrie au 7 février 2018 : L'armée syrienne libère des dizaines de villages de l'EI dans le nord-est de Hama
Article originel : Syrian War Report – February 7, 2018: Syrian Army Liberates Dozens Villages From ISIS In Northeastern Hama
South Front

Traduction SLT*

Dans la nuit du 7 février, l'armée de l'air israélienne a tiré trois missiles sur une cible dans la campagne de Damas. La frappe aurait visé un centre de recherche technologique dans la région de Jemraya. Selon des sources progouvernementales, les Forces de défense aérienne syriennes ont abattu au moins un missile.

Après l'incident, les médias syriens ont accusé Tel Aviv de soutenir les terroristes en Syrie avec ces attaques et ont déclaré que l'attaque était liée à l'effondrement de l'Etat islamique (EI) et de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) dans l'est d'Idlib et le nord-est de Hama. Les médias israéliens ont fait valoir que l'attaque visait à défendre les intérêts nationaux israéliens.

La Russie aurait déployé des unités supplémentaires de forces spéciales en première ligne en Syrie à la suite de l'attentat du Su-25 dans la province d'Idlib.
Selon certaines informations, les forces d'opérations spéciales russes opèrent désormais activement dans les provinces de Hama, d'Alep et d'Idlib. Un nombre notable de conseillers militaires russes ont récemment été repérés dans la zone de la base aérienne d'Abu al-Duhur. Certaines sources pro-gouvernementales établissent un lien entre la croissance de l'activité militaire et l'avancée imminente dans la capitale provinciale d'Idlib.

Pendant ce temps, l'armée arabe syrienne (AAS) et les forces du Tigre ont libéré 19 villages de l'EI dans la poche nord-est du Hama, dont Humah, Maslukhah, Aziziyah, Luwaybidah, Jubb Uthman, Marami, Jadwaiyah Qibliyah, Jadwaaiyah Shamaliyah, Abu Hilal et Tiwal Dabbaghin.
 

Selon des sources pro-gouvernementales, l'EI aurait perdu une dizaine de combattants dans ces affrontements. Toutefois, ces allégations n'ont pas été confirmées par des éléments de preuve.
Les affrontements entre l'AAS et Hayat Tahrir al-Sham se sont également poursuivis dans les régions de Mushayrifah et de Tell Sultan.

Le 6 février, l'ASL a accusé les Unités de protection du peuple (YPG) d'avoir utilisé des armes chimiques dans le district de Bulbul, dans la région syrienne d'Afrin. Le GPJ aurait utilisé un obus contenant du chlore gazeux, blessant environ 20 membres de l'ASL, dont 7 étaient dans un état critique la nuit dernière.
Cette déclaration est très probablement un autre exemple de la guerre de propagande en cours en Syrie. L'opposition dite modérée accuse souvent ses ennemis d'attaques chimiques. Les dirigeants turcs pourraient donc se servir de ces rapports pour accroître leurs efforts militaires contre le GPJ.
 

Washington adopte la même approche contre le gouvernement de Damas. Les médias grand public blâment l'alliance entre la Syrie, l'Iran et la Russie d'être responsables de presque toutes les victimes civiles de cette guerre.

Séparément, les forces armées turques et l'ASL ont engagé le YPG dans le village de Shaykh Khurus et la colline voisine. Les forces turques sont entrées dans la zone mais n'ont pas été en mesure de la sécuriser. Le GPJ y a également saisi un véhicule blindé turc ACV-15. Les combats se poursuivent.

* Avec DeepL.com