Abdel Fatah al-Sissi est assuré d’être réélu à la présidence de l’Égypte. Depuis 2013, son régime exerce une répression féroce, où la torture et les disparitions forcées sont devenues des pratiques courantes. Les diplomaties occidentales, au premier rang desquelles la France, se taisent.
Assis au rez-de-chaussée du centre d’accueil fermé dans lequel il réside depuis six mois, S.* enchaîne les cigarettes et soupire. « Je me sens encore un peu en prison ici, je ne suis pas libre. Mais c’est quand même mieux que la prison égyptienne ! » plaisante-t-il (lire notre Boîte noire à la fin de cet article)...
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