L'Arabie saoudite préoccupée par la réinstallation de Jeish Al-Islam à Idlib
Article originel : S. Arabia Concerned about Jeish Al-Islam's Relocation to Idlib
Fars News Agency
Traduction SLT
TEHRAN (FNA) - Riyad montre de vives inquiétudes après que Jeish al-Islam a été contraint par une série de défaites dévastatrices de consentir au plan du gouvernement syrien de transférer ses militants de Damas à Idlib dans le nord-ouest de la Syrie, où l'influence saoudienne pourrait s'estomper et être remplacée par la Turquie en tant que nouveau bailleur de fonds du groupe militant.
"Le transfert de Jeish Al-Islam à Idlib signifie que l'un des groupes terroristes les plus importants sera transféré dans une région contrôlée par le Front al-Nosra (Tahrir al-Sham Hay'at ou le Conseil de libération du Levant) et d'autres militants soutenus par Ankara qui, à leur tour, seraient transférés dans une région contrôlée par le Front al-Nosra (Tahrir al-Sham Hay'at ou le Conseil de libération du Levant) et d'autres militants soutenus par Ankara, Les combats internes ont été évalués par la salle d'opération conjointe de l'armée syrienne, ajoutant que de tels combats internes auraient pour effet d'anéantir les capacités militaires de tous les groupes terroristes stationnés dans la province du Nord-Ouest.
Riyad est profondément préoccupé par le fait que Jeish al-Islam échappe à son domaine de contrôle et soit poussé à obéir à Ankara après sa réinstallation à Idlib alors que l'Arabie saoudite et la Turquie connaissent des tensions et des rivalités politiques dans la région.
Jeish al-Islam a récemment été contraint de s'entendre avec l'armée syrienne sur la Ghouta orientale.
Les rapports affirment que l'armée syrienne et Jeish al-Islam se sont mis d'accord sur les termes d'un accord qui permettrait à ces derniers de laisser leurs armes lourdes en armes du gouvernement et de l'armée russe.
Le rapport ajoute que selon l'accord, Jeish al-Islam va libérer les prisonniers dans la Douma, y compris ceux de l'armée syrienne, remettre toutes leurs armes lourdes au gouvernement, et donner au gouvernement et à l'armée des routes d'accès à la Douma pour emmener les blessés dans les hôpitaux locaux.
Toujours selon l'accord, les militants de la Douma décideront s'ils iront à Idlib, Dara'a, ou s'ils resteront la Ghouta Est pour régler leur cas avec l'État et recevoir l'amnistie.
Les vivres de base et l'aide alimentaire entreront à la Douma et une unité de police locale sera formée par les dirigeants civils du district, conformément à l'accord.
Les institutions de l'Etat commenceront également à travailler dans la Douma après une "courte période". Les services de base de l'eau, de l'électricité et des égouts seront prioritaires.
La propriété individuelle des armes sera organisée dans le cadre des lois existantes administrées par l'État.
Le rapport ajoute que les Russes ont servi de médiateur entre les deux parties.