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Macron's Watch n°20. L'Atlantiste. Jupiter a eu sa guerre. Complicité de crimes de guerre au Yémen (3). Les Cheminots sauveurs de la démocratie

par SLT 21 Avril 2018, 15:12 Macron's Watch Atlantisme Opération Hamilton Bombardements Impérialisme Complicité Crimes de guerre Yémen Arabie Saoudite USA Collaboration France Articles de Sam La Touch

Macron's Watch n°20
- L'Atlantiste
- Jupiter a eu sa guerre en violation du droit international
- Complicité de crimes de guerre au Yémen (3)
- Les Cheminots sauveurs de la démocratie

L'Atlantiste
Après que Macron ait encouragé é renforcer les sanctions contre le Venezuela emboîtant le pas de Trump, Maduro n'a pu s'empêcher d'invectiver Macron. En effet, le président vénézuélien a qualifié son homologue français de "larbin" et de "tueur à gages" après que Macron ait rencontré les dirigeants de l'opposition de droite du Venezuela et menacé la nation de "nouvelles mesures" si elle ne permettait pas des "élections démocratiques". "Je me fiche de ce que Macron me dit : Macron est un larbin de la politique du président étatsunien Donald Trump contre le Venezuela", a déclaré Maduro lors d'une conférence de presse jeudi, affirmant que seul le "peuple vénézuélien souverain" peut juger les élections présidentielles du 20 mai. Maduro a également critiqué le timing de Macron, soulignant l'agitation sociale que ses politiques ont déclenchée à travers la France : "Il détruit la France ; Macron a été placé à la présidence pour agir comme un tueur à gages de l'oligarchie financière pour détruire les droits sociaux du peuple de France".
Lire : Le Président Maduro déclare que le Président Macron est un "larbin" et un "tueur à gages" au service du président Trump (TeleSur)


Même topo pour Assad qui a déclaré après que l'Elysée ait entrepris une procédure de destitution de sa légion d'honneur que Macron était "l'esclave" des Etats-Unis tout en rendant illico sa légion d'honneur via l'ambassade de Roumanie à Damas, considérant que la France était un vassal étatsunien. "La présidentielle syrienne a annoncé jeudi avoir rendu la Légion d'honneur attribuée par la France en 2001 au président Bachar al-Assad qui ne portera pas une décoration remise par "l'esclave" des Etats-Unis"... "Il n'est point d'honneur pour le président Assad de porter une décoration attribuée par un régime esclave (...) des Etats-Unis qui soutient les terroristes",
- Damas rend la légion d'honneur d'Assad à la France, "esclave" de Washington (AFP)


La radio du Château après avoir fait du Assad bashing suite aux bombardements illégaux de l'opération Hamilton sur Damas menée par le triumvirat Trump-Macron-May a passé sous silence les propos d'Assad dans un JT.
- Assad et la légion d'honneur, information tronquée dans un JT de la chaîne d'Etat France 2

 

C'est un fait bien connu, de par son parcours l'ancien banquier de Rotschild est comme ses prédécesseurs Sarkozy-Hollande un affilié du monde atlantiste avec qui il est en odeur de sainteté. Avec son premier ministre Edouard Philippe, il fait partie des Young Leaders de la French American Foundation. Tous deux sont issus du think tank étatsunien des Young Leaders appartenant à la French American Fondation pro-atlantiste. Cette fondation a formaté avant que qu’ils ne soient connus du grand public des personnages tels que François Hollande en 1996, Alain Juppé en 1981, Emmanuel Macron en 2012 en même temps que cet Edouard Philippe, et même Nicolas Dupont-Aignan en 2001. Notons également Arnaud Montebourg en 2000, Nathalie Kosciusko-Morizet en 2006 et bien d’autres comme Laurent Wauquiez. Cette fondation ne retient que 20 candidats par an.
- Et revoilà la French American Foundation : Macron, Edouard Philippe, Juppé, Hollande ... même Classe, mêmes réseaux

Macron's Watch n°20. L'Atlantiste. Jupiter a eu sa guerre. Complicité de crimes de guerre au Yémen (3). Les Cheminots sauveurs de la démocratie

Macron s'entend très bien avec Trump au point de rechercher sa compagnie lors du sommet international du G20 en Allemagne en 2017.

Il n'est guère surprenant que Trump déclare qu'il l'aime beaucoup. Selon Reuters, le président des Etats-Unis a déclaré dans une interview éclectique à la chaîne de télévision britannique ITV qu'il tweete parfois de son lit et qu'il "aime beaucoup" son homologue français Emmanuel Macron. Il a déclaré que le président français Emmanuel Macron est un ami. "Je l'aime beaucoup", a-t-il dit. ([Vidéo] Trump dit qu'il tweete parfois au lit, qu'il aime Macron (Reuters)

 

 

Jupiter a eu sa guerre en violation du droit international
Il aura donc fallu attendre presqu'un an pour que le nouveau chef de guerre élu par les Français lance une guerre. Pourtant Macron était dans les starting blocks pour lancer des opérations militaires depuis un an.
- Macron's Watch n°11. Tournée françafricaine désastreuse et monarque en mal de guerre ?

Jusqu'à présent Jupiter n'avait fait qu'hériter des guerres atlantistes (Libye, Somalie) et françafricaines (Mali, Centrafrique) de ses prédécesseurs Sarkozy et Hollande. Il a donc lancé son opération militaire conjointement avec les Britanniques et les Etatsuniens sans débat au Parlement (as usual sous le régime de la Vème République) et en infraction avec le droit international et la charte de l'ONU. Cette opération militaire a eu lieu le 14 avril 2018 avec les alliés étatsuniens et britanniques pour répondre aux allégations d'attaques chimiques de Douma soit disant réalisées par le régime de Bachar Al Assad. L'opération a été nommée par le doux nom francophone "d'Hamilton". Cette opération "Hamilton" s'est déroulée dans la nuit de vendredi 13 au samedi 14 avril à 01h GMT durant 1h30 et a consisté à envoyé des missiles sur des cibles représentants des présumés centres d'armes chimiques et des aéroports dans la région de Damas et Homs.
Macron en a profité pour faire de la communication en envoyant une photo de son QG à la manière étatsunienne qui n'est pas sans rappeler le président Obama en train de suivre la capture de Ben Laden de son QG.

Macron's Watch n°20. L'Atlantiste. Jupiter a eu sa guerre. Complicité de crimes de guerre au Yémen (3). Les Cheminots sauveurs de la démocratie
Le QG d'Obama lors des opérations militaires

Le QG d'Obama lors des opérations militaires

Le 01.05.2011, Obama suit dans son QG (la "Situation Room") en direct la capture de Ben Laden

Le 01.05.2011, Obama suit dans son QG (la "Situation Room") en direct la capture de Ben Laden

Sur cette photo envoyée par Macron sur Twitter, on y voit la Team Macron en train de suivre les opérations militaires françaises lors de l'opération "Hamilton" dans la salle Jupiter. Tout un programme et une sémantique. Mais Macron qui a déclaré avoir lui même ordonné les frappes n'a pas daigné s'exprimer devant les Français à la télévision le 14 avril. Il a tout juste envoyé la ministre des Armées, Florence Parly, et le ministre des Affaires étrangères, Le Jean-Yves Drian, s'exprimer dans une conférence de presse le 14 avril au matin. Par contre il s'est exprimé le lendemain sur BFM TV dans un long entretien télévisé où il a affirmé qu'il était à l'origine du maintien des troupes étatsuniennes en Syrie et avoir influencé Trump pour faire des frappes limitées. Cocorico, l'homme Macron pousse un cri de modestie dans un déluge de feu qui aurait pu déclencher une guerre à plus grande échelle (voire nucléaire). Pitoyable !

Il n'a pas daigné non plus fournir les preuves de ses allégations concernant l'attaque chimique sur Douma avant les frappes mais les a fournis après les frappes du triumvirat atlantiste. Des "indices" constituées essentiellement par des interprétations de photos et de vidéos diffusées sur les réseaux sociaux par de vagues ONGs et des djihadistes de Douma.
Lire :
- Les Crises [Frappes Syrie] Les “preuves” présentées par Le Drian : le vide comme nouveau fondement juridique à l’agression


C'est un peu court tout de même, alors que ces frappes ont été déclenchées avant même l'arrivée des observateurs de l'OIAC sans attendre leur enquête sur le terrain. Certains en viennent même à se demander comment l'OIAC pourra retracer l'origine des agents toxiques potentielles si Macron-Trump et May bombardent et détruisent tous les sites présumés d'armes chimiques d'Assad. Certains y voient déjà un sabotage de la mission des observateurs.

Après le show de Macron qui se targue avec véhémence au Parlement européen (voir vidéo ci-dessous) d'avoir attaqué la Syrie, en d'autres mots d'avoir violé les lois internationales sans preuves avérées si ce n'est des "images d'enfants et de femmes mortes d'attaque de chlore", l'ancien Commandant général de la Royal Navy lui réplique (voir vidéo plus bas).

Extrait du discours de Macron au Parlement : «Je vous le demande, les mêmes qui à chaque fois s'indignent devant les images que nous avons vues, d'enfants, de femmes morts d'attaques de chlore, restons-nous assis ? Défendons-nous des droits en disant : "Les droits c'est pour nous", "les principes c'est pour nous", mais "la réalité, elle est pour les autres" ? Non ! Non ! [...] Trois pays sont intervenus et, je vous le dis avec beaucoup de franchise : pour l'honneur de la communauté internationale !», a-t-il martelé en haussant le ton. (Vidéo ci-dessous)

La sottise de la "ligne rouge" macronienne est qu'elle incite les rebelles djihadistes à pousser les interventions de leurs alliés occidentaux. La "ligne rouge" est une stratégie qui amène forcément une réponse militaire et tue toute processus politico-diplomatique.

Lord West, ancien Commandant général de la Royal Navy et ministre de la Sécurité de Gordon Brown, commente sur la BBC (voir la vidéo ci-dessous) les "preuves" de Macron.  On ne pourra pas nous dire que c'est de la "propagande russe", surtout si on considère que l'intervenant est un partisan des frappes et un pourfendeur déterminé de la Russie.

Macron a d'autant plus de souci à se faire que des présumées "victimes" de l'attaque chimique ont été retrouvées et déclare que l'attaque de Douma était une mise en scène.

"On était filmé et il y a eu un homme qui est venu et qui s'est mis à crier que c'était une attaque chimique. Cet homme, étranger au service, disait que les gens avaient été victimes d'armes chimiques. Les gens ont eu peur et ont commencé à se verser de l'eau les uns sur les autres, à se faire des inhalations."

Tandis que des journalistes ont retrouvé des témoignages déclarant qu'il n'y a pas eu d'attaques chimiques.

On attendra donc que l'OIAC (Observatoire pour l'Interdiction des Armes Chimiques) rende son enquête avant de tirer des conclusions hâtives allant dans un sens comme dans l'autre. La prudence s'impose et en aucun cas une intervention militaire n'était fondée sur des indices aussi faibles.

Dès que Macron a lancé son opération "Hamilton" conjointement avec Trump et May, l'immense majorité du PAF s'est mise au diapason en évoquant non plus les allégations d'attaque chimique à Douma mais la certitude d'attaque chimique à Douma et de stock d'armes chimiques du régime Assad. On voit qu'elle s'est alignée sur le discours dominant du régime de la Vème République. As usual.

Lire :
- Les médias français en mode propagande de guerre

Il en est allé de même dans les médias étatsuniens, Selon WSWS, le rôle des médias occidentaux en tant que diffuseur des mensonges du gouvernement a été démontré dans une interview de Sky News, en Grande-Bretagne, avec l’ancien major général britannique Jonathan Shaw, le 13 avril, à la veille du bombardement. Lorsque Shaw a détourné une question afin de mettre en doute la motivation qu’aurait pu avoir le gouvernement d’Assad à mener une attaque chimique, étant donné que ses forces étaient sur le point de vaincre les «rebelles» soutenus par les États-Unis à Douma et qu’une attaque au gaz risquait fort de déclencher une intervention occidentale, l’animatrice Samantha Washington l’a coupé brusquement en milieu de phrase et a mis un terme à l’interview.

Pourtant le centre de recherche bombardé par le triumvirat atlantiste avait été déjà inspecté en 2017 et ne présentait pas selon cette instance internationale d'armes chimiques.
Lire : Les frappes ont détruit un “mystérieux laboratoire” chimique – qui était sous surveillance régulière de l’OIAC
- Les allégations d'usines chimiques bombardées lors de l'attaque syrienne s'effilochent (IPA)

Comme de bien entendu, Macron a reçu, tout comme Trump et May, les félicitations de son ami Bibi.

Complicité de crimes de guerre au Yémen

La France de Macron n'a pas cessé de vendre des armes aux pays du Golfe qui bombardent depuis 3 ans sans discontinuer le Yémen et sont accusés de crimes de guerre. Il poursuit ainsi la politique de son prédécesseur chef de guerre, François Hollande. Mais cette fois-ci confronté à l'émergence d'une opinion publique, il reçoit au su et au vu de tous le prince saoudien Bin Salman accusé d'avoir mené cette politique criminelle au Yémen.

"Le 25 mars 2015, quand les premiers bombardements aériens saoudiens frappent le Yémen, Mohammed Ben Salman est ministre de la Défense d’Arabie saoudite. C’est donc lui qui ordonne ces bombardements, puisque, selon la plainte d’Ancile Avocats, il est susceptible d’avoir « fourni les moyens et instructions » des activités de la coalition en guerre au Yémen. Or ces activités pourraient être considérées comme des actes de torture, selon les définitions et la jurisprudence associées à la Convention internationale contre la torture de 1984. Plusieurs éléments sont en cause, de la présence de centres de détention clandestins tenus par les Émirats Arabes Unis sur le territoire yéménite – où la torture et les disparitions forcées seraient monnaie courante – aux bombardements indiscriminés frappant les civils. Selon le Comité contre la torture des Nations Unies, des attaques massives touchant les civils causant des dommages généralisés peuvent constituer des actes de torture. Notamment quand elles sont menées avec des armes illégales ou lorsqu’elles privent les populations civiles d’accès aux biens de première nécessité. La longue liste des frappes de la coalition dirigée par l’Arabie Saoudite ayant visé des résidences civiles, des fêtes nuptiales, des entrepôts d’organisations humanitaires ou encore des hôpitaux de Médecins Sans Frontières (MSF) ne semble laisser aucun doute sur le fait qu’au Yémen, les civils ont massivement souffert des bombardements."(Guerre au Yémen. Le prince héritier saoudien visé par une plainte en France pour complicité de torture (Bastamag).

L'ONU a dénoncé un climat d'impunité au Yémen, il semble que ce climat ait gagné les autorités françaises. En effet, alors que la coalition au Yémen est accusée de crimes de guerre, Macron a reçu en avril avec moult faste le prince saoudien.  S’agissant de l’utilisation d’armes illégales, Amnesty International et Human Rights Watch ont documenté l’usage de bombes à sous-munitions fabriquées au Brésil, au Royaume Uni et aux États-Unis. Ces bombes sont prohibées par le droit international en raison de leurs conséquences humanitaires désastreuses. Quant à l’accès des civils aux biens de première nécessité, il est largement entravé par la combinaison des attaques aériennes et du blocus maritime de la coalition, au point qu’aujourd’hui 80 % de la population yéménite a besoin d’aide humanitaire. En juillet dernier, 17 millions de personnes – soit deux tiers de la population – étaient en situation de grave insécurité alimentaire et sept millions d’entre eux risquaient de sombrer dans la famine.

Malgré « des preuves accablantes de crimes de guerre », la France continue de vendre des armes aux pays de la coalition saoudienne mais aussi de former ses pilotes de chasse et a donc déroulé le tapis rouge à Bin Salman lors d'une visite en France les 10 et 11 avril 2018. Selon Amnesty international, la France violerait le traité sur le commerce des armes et pourrait être exposé à des poursuites.

Emmanuel Macron accueille le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman au palais de l’Elysée, le 10 avril. PHILIPPE WOJAZER / REUTERS

Emmanuel Macron accueille le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman au palais de l’Elysée, le 10 avril. PHILIPPE WOJAZER / REUTERS

Accolade de Macron avec le prince héritier Bin Salman lors d'une visite privée du Louvre.

Accolade de Macron avec le prince héritier Bin Salman lors d'une visite privée du Louvre.

Le premier ministre Edouard Philippe accueille tout sourire le prince héritier Bin Salman à l'Elysée, le 10.04.18 (c) BANDAR AL-JALOUD / Saudi Royal Palace / AFP

Le premier ministre Edouard Philippe accueille tout sourire le prince héritier Bin Salman à l'Elysée, le 10.04.18 (c) BANDAR AL-JALOUD / Saudi Royal Palace / AFP

En dépit des manifestations et des pétitions demandant à Emmanuel Macron de cesser les ventes d'armes envers la coalition saoudienne bombardant le Yémen, celui-ci accorde un soutien sans faille aux autorités saoudiennes tandis que les ministres de son gouvernement déclarent ouvertement que la France n'entend pas réexaminer ses ventes d'armes à la coalition saoudienne au Yémen. Une immoralité et un cynisme sans bornes où les droits de l'homme ont définitivement été dissolus dans les profits réalisés par le complexe militaro-industriel français. Ce n'est plus de la duplicité, c'est du cynisme à l'état brut sans doute conforté par le fait qu'Israël, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne (en somme la "communauté internationale") font de même sans vergogne.

Les Cheminots sauveurs de la démocratie
Alors que le président Macron s'apprêtait à passer son projet de réforme de la SNCF au pas de charge à coup d'ordonnances, comme le précédent sur la loi Travail, court-circuitant une fois de plus le Parlement, les grèves lancées par les cheminots ont permis qu'il y ait un vrai débat au Parlement. Devant l'ampleur de la contestation, Macron a en effet renoncé à passer en force et accepté de rétablir le pouvoir du Parlement de voter cette loi. Un Parlement bien affaibli dans un régime qui ne lui laisse guère de place si ce n'est celle de caisse enregistreuse. Le Parlement a voté à une majorité écrasante le projet de loi mais le fait que son pouvoir ait été restauré est une bonne nouvelle pour la démocratie.
Maintenant, d'aucuns disent que si le projet de réforme de la SNCF passe, alors le gouvernement s'attaquera à d'autres bien publiques, notamment aux retraites, à la sécurité sociale pour faire passer des projets (néo)libéraux à la manière de Thatcher envers laquelle Macron a une grande admiration.

« Quand on compare [la France] avec le Royaume-Uni dans les années 80, la grande différence est que nous n’avons pas assuré [les réformes] à l’époque. Les Français se rendent compte que les autres ont décidé de changer et que nous sommes les seuls à ne pas réformer notre propre système. »

Lire :
- Les Crises Emmanuel Macron en flagrant délit d’apologie du thatchérisme…

 

Macron's Watch :

 

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