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Alors que l'Iran abandonne le dollar, un tribunal étatsunien leur ordonne de payer 6 milliards de dollars aux victimes du 11 septembre, malgré l'absence de preuve (FreeThoughtProject)

par Matt Agorist 5 Mai 2018, 12:10 Iran Dollars 11-9 Allégations Propagande Fausse information Arabie Saoudite USA Articles de Sam La Touch

Alors que l'Iran abandonne le dollar, un tribunal étatsunien leur ordonne de payer 6 milliards de dollars aux victimes du 11 septembre, malgré l'absence de preuve.
Article originel : As Iran Drops the Dollar, US Court Orders Them to Pay $6B to Victims of 9/11—Despite No Evidence
Par Matt Agorist
The Free Thought Project

Juste au moment où l'Iran annonce l'abandon du dollar étatsunien, un tribunal fédéral les déclare responsables des attentats du 11 septembre malgré l'absence de preuves et le fait qu'aucun des pirates de l'air n'est iranien.

Alors que l'Iran abandonne le dollar, un tribunal étatsunien leur ordonne de payer 6 milliards de dollars aux victimes du 11 septembre, malgré l'absence de preuve (FreeThoughtProject)

Mardi, un juge fédéral de New York a ordonné à l'Iran de verser 6 milliards de dollars aux victimes des attentats terroristes du 11 septembre. Cette décision intervient malgré le fait qu'aucun des pirates de l'air n'était citoyen iranien et malgré le fait qu'aucun lien direct n'a jamais été trouvé entre les attentats du 11 septembre et l'Iran.

Le tribunal a déclaré l'Iran, la banque centrale du pays, et le Corps des gardiens de la révolution islamique responsables de la mort de plus de 1 000 personnes lors des attentats du 11 septembre. Le juge de district George Daniels a ordonné à l'Iran de verser "12 500 000 dollars par conjoint, 8 500 000 dollars par parent, 8 500 000 dollars par enfant et 4 250 000 dollars par frère ou sœur" aux familles et aux successions des défunts, selon les documents déposés au tribunal.

Comment, exactement, le tribunal en est arrivé à cette décision reste un mystère. Au total, 15 des auteurs des attentats du 11 septembre étaient des citoyens de l'Arabie saoudite, tandis que deux venaient des Émirats arabes unis, un d'Égypte et un du Liban. Aucun d'entre eux ne venait d'Iran.

Même la Commission 11/9, chargée d'enquêter sur les attentats, n'a trouvé aucune preuve d'un soutien direct de l'Iran. La seule mention de l'Iran dans le rapport dit que certains pirates de l'air du 11/9 ont traversé l'Iran pour se rendre en Afghanistan, sans que leur passeport soit estampillé.

Ce n'est pas non plus la première fois qu'une telle décision est rendue. Daniels a rendu d'autres jugements par défaut contre l'Iran en 2011 et 2016.

L'Iran n'a répondu à aucune de ces décisions. L'année dernière, cependant, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a rejeté ces accusations comme étant ridicules.

"Un plancher record pour la portée des pétrodollars : CIA & FDD fake news w/ selective AlQaeda docs re : l'Iran ne peut pas blanchir le rôle des alliés étatsuniens dans les attentats du 11 septembre" a-t-il tweeté en novembre dernier.

Il est important de souligner à quel point le moment choisi pour rendre cette décision est très suspect. Cela arrive à un moment opportun, alors que les faucons néoconservateurs de guerre poussent à la guerre avec l'Iran et que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu commence à faire du bruit avec son régime, prétendant qu'ils mentent sur leur programme nucléaire.

De plus, l'Iran a récemment annoncé l'abandon du dollar étatsunien dans le commerce extérieur. Il convient de noter que peu de temps avant leur invasion par les États-Unis, l'Irak a fait la même chose. La Libye a également annoncé son intention de laisser tomber le dollar étatsunien, dont le dirigeant a ensuite été assassiné et traîné dans les rues alors que les alliés dirigés par l'OTAN lançaient une campagne de bombardement, transformant ce pays riche en pétrole en une terre de ruines et de carnage terroriste.

Presque immédiatement après l'assassinat de Mouammar Kadhafi, les rebelles soutenus par les Etats-Unis en Libye ont formé leur propre banque centrale et ont été autorisés par les Etats-Unis et l'ONU à vendre légalement du pétrole provenant des terres qu'ils ont confisquées.

Le comédien Lee Camp Lee révèle ce paradigme précisément dans la vidéo ci-dessous. "Tout est une affaire de banque."

Pour résumer, alors que les tambours de guerre battent pour l'Iran qui a récemment annoncé sa décision de laisser tomber le dollar, un tribunal les met en cause dans les attentats du 11 septembre malgré l'absence de preuves, et les médias rapportent simplement cette information sans poser de questions. On dirait que c'est réglo.

Il est également important de souligner que les États-Unis ont la preuve que l'Arabie saoudite a aidé les attaquants du 11 septembre, et malgré les milliers de victimes et leurs familles qui tentent de les poursuivre pendant des années, une décision similaire à celle de l'Iran est inexistante.

Comme le TFTP l'a déjà signalé, grâce à la publication du rapport de 28 pages, les Etatsuniens et le reste du monde savent maintenant que l'Arabie saoudite a joué un rôle important dans les attentats du 11 septembre. En outre, grâce à la publication des 28 pages, nous savons que le gouvernement étatsunien a été complice en dissimulant le rôle de l'Arabie saoudite dans les attentats.

Même le "Rapport de la Commission sur les attentats du 11 septembre" n'excluait pas "la probabilité que des organismes de bienfaisance parrainés par le gouvernement saoudien détournent des fonds vers Al-Qaïda".

Pendant une décennie et demie, les présidents Barack Obama et George W. Bush ont gardé secret le rôle que l'Arabie saoudite aurait joué dans les attaques du 11 septembre contre les Etats-Unis. En raison de la relation confortable que les États-Unis entretiennent avec la nation terroriste - dont Trump est complice en la maintenant -, des intérêts particuliers au sein du gouvernement ont choisi de protéger leurs amis saoudiens au lieu de dire aux Etatsuniens la vérité sur ce qui s'est passé ce jour fatidique.

Et, comme l'illustre cette décision contre l'Iran, ils n'ont pas l'intention de changer leurs habitudes.

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