Au Niger, la démocratie « selon Issoufou » se passe de la société civile
Par Christophe Châtelot
Le Monde
Le maintien en détention depuis plus de deux mois de meneurs de la mobilisation contre la loi de finances révèle le durcissement des autorités.
C’est un sujet qui agace les autorités nigériennes et les embarrasse. « Un mauvais procès fait à la démocratie de notre pays », explique le ministre de la justice, Marou Amadou. Venu à Paris, lundi 4 juin, parler développement et sécurité au Sahel, le président Mahamadou Issoufou a aussi dû se justifier concernant l’arrestation, il y a plus de deux mois, et le maintien en détention de plusieurs personnalités de la société civile nigérienne...
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