Les États-Unis refusent d'accorder un visa aux responsables palestiniens qui assistent à la réunion de l'ONU (Middle East Monitor)

Les États-Unis refusent d'accorder un visa aux responsables palestiniens qui assistent à la réunion de l'ONU
Article originel : US refused visa to Palestinian officials attending UN meeting
Middle East Monitor

Le représentant palestinien auprès de l'ONU, Riyad Mansour, assiste à la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies à New York, États-Unis [Volkan Furuncu / Anadolu Agency].

Six responsables palestiniens qui devaient faire une présentation au bureau de l'ONU à New York se sont vus refuser des visas par les États-Unis sans aucune explication. Les fonctionnaires devaient assister à une réunion de haut niveau sur le développement la semaine dernière pour présenter un rapport sur la mise en œuvre par les Palestiniens des objectifs de l'ONU pour 2030.

En leur absence, l'ambassadeur palestinien Riyad Mansour a dû intervenir et faire la présentation au nom de la Palestine, qui a le statut d'observateur non membre aux Nations Unies.

Mansour a révélé la nouvelle aux journalistes et a déclaré que "la puissance occupante israélienne a compliqué la situation" en refusant d'autoriser plusieurs des experts à se rendre à Jérusalem pour vérifier leurs visas.

Mansour a déclaré qu'en tant que pays hôte, les États-Unis ont violé l'accord de l'ONU en refusant l'entrée à une délégation de l'un des membres de l'organisme mondial. On rapporte qu'il enverra une lettre de protestation au comité de l'Assemblée générale traitant des relations avec le pays hôte.

En l'absence de ses collègues, Mansour a informé l'ONU que l'Autorité palestinienne faisait de son mieux pour atteindre les 17 objectifs visant à mettre fin à l'extrême pauvreté en Palestine, mais leur tâche a été entravée par l'occupation israélienne.

Les États-Unis seraient en train d'examiner la plainte. En attendant, cet incident sera jugé comme un autre exemple de leur hostilité à l'égard des Palestiniens. Les relations ont commencé à se détériorer de façon dramatique après que le président Trump ait reconnu Jérusalem comme capitale d'Israël et ait déplacé l'ambassade des États-Unis dans cette ville.

L'administration Trump a également réduit les fonds de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, laissant l'ONU lutter pour combler un important déficit budgétaire pour ses programmes d'éducation et de santé.

Traduction SLT avec DeepL.com

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