Netanyahu : Israël n'attaquera pas la Syrie si les accords existants sont maintenus.
Article originel : Netanyahu: Israel won’t attack Syria if existing agreements are upheld
Sputniknews
Ce commentaire intervient à la suite d'une attaque nocturne contre les installations militaires syriennes et de la visite du Premier ministre israélien à Moscou mercredi, où il a discuté des questions relatives au Moyen-Orient avec le président russe Poutine.
Jeudi, Benjamin Netanyahu a déclaré qu'Israël n'avait aucun problème avec le président syrien Bachar al Assad et n'interviendrait pas dans le pays si les accords existants sont maintenus, selon Haaretz.
"J'ai établi une politique claire selon laquelle nous n'intervenons pas et ne nous sommes pas intervenus. Cela n'a pas changé. Ce qui nous a troublé, c'est l'Etat islamique [EI] et le Hezbollah, et cela n'a pas changé. Le cœur du problème est de préserver notre liberté d'action contre quiconque agit contre nous. Deuxièmement, le retrait des Iraniens du territoire syrien ", a-t-il déclaré aux journalistes.
Quelques heures avant ces remarques, les Forces de défense israéliennes (FDI) ont rapporté qu'elles avaient tiré des missiles sur la province syrienne du sud-ouest de Quneitra en "réponse à une intrusion d'un drone syrien intercepté plus tôt mercredi".
La confrontation s'est déroulée dans le cadre de la visite de Netanyahu à Moscou. Un haut responsable israélien a cité Benjamin Netanyahu qui a déclaré, lors des pourparlers de mercredi à Moscou avec le président russe Vladimir Poutine, qu'Israël "ne prendra pas de mesures contre le régime d'Assad", selon Reuters.
Dans le même temps, Netanyahu aurait souligné que Moscou devrait encourager les forces iraniennes qui se trouveraient en Syrie à quitter ce pays déchiré par la guerre.
Mardi, lorsqu'on lui a demandé si les deux pays seraient en mesure d'établir "une sorte de relation", le ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman a déclaré : "Je pense que nous en sommes encore loin, mais nous n'excluons rien".
Le 10 mai, l'armée de l'air israélienne a lancé des missiles sur des douzaines de cibles iraniennes présumées dans le pays après une attaque à la roquette sur les positions des FDI dans les hauteurs du Golan occupées par Israël, prétendument mises en scène par des forces pro-iraniennes.
Damas a condamné les attaques et les a qualifiées de violation de son espace aérien et de sa souveraineté, l'Iran s'engageant également à répondre à "l'agression israélienne".
Tel-Aviv, à son tour, accuse Téhéran de mettre en place une présence militaire en Syrie comme tremplin pour attaquer Israël. La Syrie et l'Iran ont nié cette allégation, déclarant que la présence de l'Iran est limitée aux conseillers militaires participant à la lutte contre les terroristes islamistes.
Le plateau du Golan a été capturé puis occupé par Israël après la guerre des six jours de 1967, ce qui n'a été reconnu ni par la communauté internationale ni par le Conseil de sécurité de l'ONU.
Israël et la Syrie restent officiellement en guerre à cause de ce conflit et de l'absence de relations diplomatiques bilatérales officielles.
Traduction SLT
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