[Vidéo] Rapport sur la guerre en Syrie au 20 juillet 2018 : Des militants de l'ouest de Quneitra se rendent entièrement à l'armée syrienne (Southfront)

Rapport sur la guerre en Syrie au 20 juillet 2018 : Des militants de l'ouest de Quneitra se rendent entièrement à l'armée syrienne.
Article originel : Syrian War Report – July 20, 2018: Militants In Western Quneitra Fully Surrender To Syrian Army
South Front

La défense des militants n'appartenant pas à l'Etat islamique (EI) dans le sud de la Syrie s'est complètement effondrée sous la pression de l'armée arabe syrienne (AAS), des forces du Tigre et de leurs alliés.

Les troupes gouvernementales ont libéré al-Shaikh Sa'd, Tell al-Bahsa, Tell Ashtara, Khirbat al-Tira, al-Sukariyah, al-Sukariyah, Qrqus et Tell al-Jabiyah, prenant principalement le contrôle de ces zones en acceptant les accords de reddition des membres de l'Armée syrienne libre (FSA).

Selon des sources pro-gouvernementales, les membres de Hayat Tahrir al-Sham (anciennement Jabhat al-Nosra, la branche syrienne d'al-Qaïda) et de l'ASL se sont entièrement rendus à l'AAS et une partie radicale d'entre eux a accepté un accord d'évacuation. En vertu de l'accord, les militants remettront toutes leurs armes à l'AAS et obtiendront un couloir ouvert pour se rendre dans les zones occupées par les militants dans les provinces d'Idlib et d'Alep.

En outre, les militants remettront deux postes d'observation près des villages d'Umm Batinah et de Ruwayhibah, à l'intérieur de la zone démilitarisée, à la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement, créée par la résolution 350 du Conseil de sécurité de l'ONU le 31 mai 1974 pour séparer les forces syriennes et israéliennes.

Malgré cela, les unités de l'AAS et des Forces du Tigre ont encore beaucoup de travail pour sécuriser le reste des zones, qui sont encore formellement contrôlées par des militants.

Selon une source de l'AAS contactée par SouthFront, les forces gouvernementales et les membres modérés de l'ASL coordonnent activement leurs efforts sur l'accord de réconciliation en cours d'élaboration. Leur principale préoccupation est d'empêcher les tentatives de l'armée Khalid ibn al-Walid, liée à l'EI, d'utiliser cette situation pour lancer ses propres zones d'expansion sous le contrôle du groupe dans le sud de la Syrie.

Entre-temps, dans la province d'Idlib, jusqu'à 6 500 civils et membres des Forces de défense nationale locales ont été évacués des villes d'al-Fu'ah et de Kafriya assiégées par le gouvernement. Selon des sources pro-gouvernementales, au moins 160 bus et 10 ambulances ont été impliqués dans cet effort.

En vertu du même accord, Hay'at Tahrir al-Sham (HTS) doit également libérer des dizaines de femmes et d'enfants qui ont été capturés par ses combattants lors de l'offensive Idlib en 2015. Abdullah al-Hassan, un responsable du HTS, a déclaré au réseau d'information Iba'a, lié au HTS, qu'en réponse, le gouvernement de Damas libérera plus de 1 500 personnes de ses prisons, dont 41 combattants du HTS.

Al-Fu'ah et Kafriya sont au cœur d'un gouvernement, assiégé par les HTS et ses alliés depuis le 28 mars 2015. Actuellement, l'AAS ne dispose pas de ressources libres pour mener une opération militaire à grande échelle nécessaire pour relier cette zone à la partie de la province d'Alep contrôlée par le gouvernement. C'est pourquoi Damas a profité d'une occasion récemment ouverte pour évacuer les civils assiégés et les membres des FDN. L'autre facette de l'histoire est que cette décision transférera de facto le contrôle d'al-Fu'ah et de Kafriya à l'HTS.

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