Complément d'enquête : "le clan Bongo, une histoire française" (Vidéos)

Ce documentaire de complément d'enquête diffusé une première fois en juillet 2017 et rediffusé à une heure tardive en aout 2018 a suscité les foudres des autorités gabonaises. La Haute autorité de la communication gabonaise (HAC) l'a qualifié de "subversif".

Selon TRNT, France 2 aurait été interdit d'émission pendant un an au Gabon. Pas facile d'informer sur la Françafrique tant du côté français que du côté néocolonial françafricain même si bon nombre d'autocrates françafricains se tourne vers la Chinafrique au grand dam des autorités françaises.

Voilà ce qu'en écrivait Le Monde dans un article intitulé : "TV : « Le clan Bongo : une histoire française » et publié en juillet 2017.
"On pourrait croire à un documentaire d’histoire, du genre de ceux qui vous plongent dans la grande saga de la Françafrique d’autrefois. Mais on est bien en 2017, au Gabon. On y retrouve un petit président dictateur d’Afrique centrale, une poignée d’avocats et de politiques français mués en intrigants alléchés par le cash, ainsi que quelques capitaines d’industrie. Le genre d’individus qui ont évolué dans l’ombre et ne se révèlent à la lumière qu’une fois fragilisés et démonétisés, pour régler des comptes...."

Et Le Monde de conclure : "Si ce documentaire ne tombe pas dans les travers du portrait autorisé, on peut toutefois regretter le choix de certains intervenants et détracteurs de ce président fantasque. Quel crédit accorder aux vues et analyses sur le Gabon, et sur l’Afrique, de Loïk Le Floch-Prigent, l’ancien patron d’Elf, passé par la case prison ? Il n’y a que la télévision française pour tendre sérieusement le micro à cet homme qui a surtout connu de l’Afrique les malversations financières, les pillages et des chefs d’Etat aussi corrompus que leurs corrupteurs comme Elf. Le clan Bongo est sans doute toujours une histoire franco-africaine, mais elle ne raconte plus grand-chose sur l’Afrique."

A voir également sur la manière dont Ali Bongo est venu au pouvoir en succédant à son père installé par les autorités françaises lors de la guerre du Biafra dans les années soixante.
 

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